L’Europe face au Grand Remplacement : le « plan migrants » de la France

16 juillet 2017 | Actualités, France, Politique, Société

Alors que le déferlement migratoire auquel est confronté notre pays impose des mesures d’une grande fermeté, Edouard Philippe, dévoilant mercredi son « plan immigration », n’a fait qu’annoncer la poursuite de la politique suicidaire menée par tous ses prédécesseurs depuis des années.

Dans ses cartons, en effet, rien que du déjà-vu et des mesures qui ne feront que relancer les pompes aspirantes de l’immigration-invasion : la création pour les demandeurs d’asile de 4 000 places d’hébergement supplémentaires en 2018, puis de 3 500 l’année suivante. Ce qui, à l’heure où la France enregistre un déficit abyssal, portera le nombre total de places à près de 90 000 ! Mais ce n’est pas fini. Il faut encore ajouter à ce chiffre la création sur la même période de 5 000 places d’hébergement à destination des prétendus « réfugiés ».

Des foules de clandestins qui, a annoncé le Premier ministre, devront bénéficier de cours de langue française, afin de « renforcer leur intégration dans notre pays ». Preuve, s’il en était besoin, que le pouvoir n’a pas pour projet d’accueillir provisoirement des masses humaines persécutées, mais bien d’organiser la colonisation de notre pays.

Certes, conscient sans doute que nos compatriotes auront été scandalisés d’apprendre à cette occasion que sur 91 000 clandestins interpellés en France en 2016, moins de 25 000 ont effectivement quitté le territoire, Philippe s’est engagé parallèlement à renforcer l’effectivité des reconduites à la frontière, en affectant à cette mission dix obscurs « pôles spécialisés dans l’éloignement ». Tout comme il a garanti le maintien des contrôles systématiques aux frontières françaises : une vaste plaisanterie puisque, comme chacun sait, dès le 11 novembre, l’UE lui interdira cette mesure d’exception.

Bref, comme l’a rappelé Nicolas Bay pour le FN, « l’expulsion automatique et immédiate de toute personne entrée illégalement sur le sol national doit être une priorité. Cette politique ne peut être appliquée que si elle s’accompagne, bien sûr, d’un rétablissement complet de nos frontières nationales et d’un choix clair : l’arrêt de l’immigration massive, incontrôlée et continue ».

Franck Deletraz

Article paru dans Présent daté du 15 juillet 2017

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