10/06/2017 – RÉPUBLIQUE DOMINICAINE (NOVOpress)
Depuis 1884, les femmes de ce pays qui avortent encourent une peine de 2 à 3 ans d’emprisonnement, et tout professionnel de santé y contribuant s’expose à une peine de 4 à 10 ans d’emprisonnement.
Le gouvernement, vivement soutenu par Amnesty international, a récemment proposé au Sénat de revenir sur ces lois du code pénal qui font maintenant partie des plus restrictives du monde, et de dépénaliser l’avortement dans certains cas. Mais les sénateurs en ont décidé autrement : sur les 29 présents, 27 ont rejeté cette demande lors du vote qui se tenait le 31 mai dernier.
Les évêques du pays ont aussitôt félicité les sénateurs : « La nation a donné un signal vigoureux quant à la défense de la vie comme valeur inviolable et comme fondement de la société », ont ils écrit dans un communiqué.