27/04/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Dans ce second tour d’élection présidentielle, « il y a comme un manque », constate Eric Zemmour, un brin moqueur : « Pas de jeunes dans la rue. Pas de cris “le fascisme ne passera pas“. Pas d’émission sur France Télévisions pour rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. Tout fout le camp. » « Le front républicain a des ratés », ajoute-t-il, avant de railler ainsi :
« Heureusement, il reste les représentants des religions chrétienne, juive, musulmane pour se mettre comme un seul homme derrière Emmanuel Macron. L’habitude, sans doute, de croire en un seul Dieu. »
« Pourtant, enchaîne l’éditorialiste, tout avait commencé sur les chapeaux de roue. A la manière des dirigeants socialistes le soir du 21 avril 2002, François Fillon s’était empressé d’annoncer son ralliement à son rival heureux […] Mais Jean-Luc Mélenchon, lui, ne jouait pas le jeu et refusait de se coucher devant le nouveau maître ».
Pour Eric Zemmour, ce n’est apparemment pas une surprise. Selon lui, il n’est pas étonnant que Mélenchon « se soit d’instinct montré le plus revêche au front républicain » :
« Dans sa campagne, le candidat de la France Insoumise a basculé dans le nouveau clivage entre le peuple et les élites, entre le bas et le haut, refusant de rester dans les vieilles cases de l’affrontement droite-gauche. Pour Mélenchon, Marine Le Pen n’est pas un adversaire, mais un rival. Emmanuel Macron a voulu inaugurer une nouvelle ère, il est servi. »