13/04/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Des cocktails Molotov ont été lancés, la nuit dernière, près du QG de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris, mais les pieds nickelés n’ont même pas réussi à viser la porte cochère qui donne accès aux bureaux de campagne et n’ont dégradé que l’agence de la MAIF – l’« assureur militant » ! – qui se trouve à côté. C’est sur celle-ci qu’a été inscrit ce mystérieux slogan : « FN vs KLX », en référence, peut-être, au rappeur du même nom.
Un groupe affirmant s’appeler « Combattre la xénophobie » a revendiqué cet attentat auprès de l’Agence France Presse, déclarant avoir également agi au siège du quotidien Présent, auprès duquel un graffiti similaire a juste été trouvé.
« Ça va continuer tous les jours jusqu’aux élections », a ajouté l’interlocuteur anonyme auprès de l’AFP.
« Nous verrons s’il y a lieu, le cas échéant, de renforcer les dispositifs de sécurité », a déclaré ce matin le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, sur RTL, sans que l’on sache ce que peut bien vouloir signifier « le cas échéant » : quand on sera certain que les incendiaires amateurs auront trouvé la bonne adresse ?
Invitée ce matin des « 4 Vérités » sur France 2, Marine Le Pen a dénoncé « les groupes d’extrême gauche qui s’agitent en fin de campagne » : « Ils agissent dans une impunité totale, depuis des mois, avec la complaisance du gouvernement » puisque« j’ai réclamé à plusieurs reprises [leur] dissolution » sans avoir jamais été entendue.
Sur la façade de @journalPresent, un tag analogue à celui signalé au QG de @MLP_officiel après la tentative d’incendie.@GuillaumeDaudin pic.twitter.com/l6toNBb6AQ
— Journal Présent (@journalPresent) 13 avril 2017