28/03/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Jean-Luc Mélenchon feint de découvrir, ce mardi 28 mars, que le prochain débat entre les principaux candidats à l’élection présidentielle a été fixé au mardi 20 avril. France 2, écrit-il sur son blog, « n’a fait connaître pour l’instant que la date. Elle ne me convient pas et je n’en suis pas d’accord. […] En effet, il faut savoir que les dates sont fixées par les chaînes, qui ne consultent personne à ce sujet et se soucient comme d’une guigne de notre propre emploi du temps et de notre planification de campagne. »
« La chaîne ne s’est pas demandée si nous sommes d’accord pour mettre en jeu toute notre campagne 48 heures avant le vote, ni ce que nous avions prévu de faire à cette date », ajoute le candidat de La France insoumise, qui manifeste ainsi à son électorat son refus de se soumette aux diktats médiatiques : « En toute hypothèse, pour ma part je ne crois pas possible de participer à une émission de cette nature au-delà du lundi 17 avril. »
Or Jean-Luc Mélenchon se fout du monde ! La date de ce débat est connue du grand public – et bloquée par tous les journalistes – depuis le 21 février ! Elle a même fait l’objet d’une dépêche de l’Agence France Presse, après que ce débat a été annoncé par France 2 ! Plus d’un mois pour hurler au diktat, c’est un peu long…
D’autre part, le 2 mars dernier, la presse avait annoncé, sans être démentie, que tous les candidats pressentis pour participer à ce débat avaient donné leur accord ! Sans avoir reçu aucun démenti…
L’explication à ce revirement, car c’en est bien un, est peut-être à chercher ailleurs, à savoir dans la condition physique de l’intéressé, qui commence à monter des signes de fatigue et s’en cache à peine. Revenant sur le Grand Débat de TF1, Mélenchon déplore en effet sur son blog que l’émission ait duré 3 h 30 et qu’il lui ait fallu durant tout ce temps rester debout, « c’est-à-dire dans un effort physique, et en étant continuellement sous la pression de la situation ».
A 65 ans, ferait-il la présidentielle de trop ? A défaut de participer au débat, il pourra toujours le regarder, dans son fauteuil, emmitouflé dans un plaid…