22/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Selon l’hebdomadaire Minute, Emmanuel Macron s’est rendu coupable du crime de haute trahison en qualifiant la colonisation française en Algérie de « crime contre l’humanité ». Dans son numéro de cette semaine, l’hebdomadaire fondé en 1962, qui apporte son « total soutien » aux pieds-noirs insultés par l’ancien ministre de l’Economie, en fait la démonstration juridique sous la plume de Thierry Normand, le pseudonyme d’un avocat réputé. Extraits.
« Si cette expression a une véritable signification politique, elle est également et surtout juridique. Selon le Code pénal, le crime contre l’humanité, qui est puni de la réclusion criminelle à perpétuité, est un acte “commis en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique“ […] Le crime contre l’humanité présente une autre caractéristique juridique qui le rend unique par rapport à la totalité des autres crimes : il est imprescriptible […]
« S’il est élu président de la République en mai prochain, Emmanuel Macron compte-t-il permettre que les auteurs du “crime contre l’humanité“ qu’il a dénoncés soient poursuivis ? Plus précisément, si l’Algérie venait à porter plainte, si la Cour pénale internationale était saisie de ce dossier, Emmanuel Macron, devenu président de la République française, irait-il témoigner à la barre… contre son propre pays ? »
« Donnerait-il aussi accès, en tant que chef de l’Etat et chef des armées, à toutes les archives classifiées qui pourraient être utilisées contre la France par l’accusation ! Au risque de voir l’histoire de France salie – un peu plus – devant le monde entier, au risque de voir la France condamnée… et l’Algérie, exiger, évidemment, d’exorbitantes “réparations“ ! […]
« Perspective délirante ? Absolument. A l’image des propos d’un candidat inconscient passé trop vite de la Blédine à la course à l’Elysée. »
Dans ce même article, Thierry Normand dresse la liste de tous ceux qui pourraient être poursuivis et elle est stupéfiante : cela va du simple pied-noir… à l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, qui, en tant que secrétaire d’Etat puis ministre des Finances du général de Gaulle, pourrait tout à fait être accusé d’avoir octroyé les fonds nécessaires à ce « crime contre l’humanité » !