30/01/2017 – ÉTATS-UNIS (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
Il avait commencé la première semaine de son mandat en fanfare. Décret après décret, Donald Trump prouvait qu’il avait bien l’intention de tenir ses promesses de campagnes, même les plus audacieuses. L’un de ces décrets, probablement le plus médiatisé, était l’interdiction d’entrée sur le territoire, de toute personne possédant la nationalité d’un des sept pays musulmans jugés dangereux : l’Iran et l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Réfugiés ou possédant un permis de travail, tous les ressortissants de ces pays auraient dû être renvoyés à la frontière.
Seulement voilà, deux juges, dans deux cas différents, ont suspendu l’application du décret présidentiel
L’ordre présidentiel avait été attaqué en justice par plusieurs avocats et organisations de défense des droits, dont l’American Civil Liberties Union (ACLU). La juge Ann Donnelly de la cour fédérale de Broklyn a ordonné la suspension des arrestations, estimant que les gens arrivés étaient déjà dans l’avion quand le décret présidentiel était entré en vigueur. En Virginie, la juge Leonie Brinkema a rendu un arrêt semblable.
Toutefois, même si ces deux juges ont suspendu l’application du décret pour les gens arrivés au moment où le décret était signé, elles n’ont pas donné d’avis sur la légalité du décret en lui même
C’est pourtant ce qu’essayent de faire de nombreux opposants à ces décrets. L’ONU a ainsi demandé que Donald Trump poursuive ce qu’ils estiment être la longue tradition d’accueil des Etats-Unis. L’Eglise catholique s’est aussi mêlée de la partie par la voix de Monseigneur Joe Vasquez, évêque d’Austin et président de la commission pour les migrants qui a condamné les positions et les mesures prises par Donald Trump.
Et ceci, sans compter les innombrables starlettes de Hollywood qui continuent à s’agiter, reprises et encouragées par les médias de l’oligarchie !