Ils les ont brûlés vifs à l’intérieur de leur véhicule de police. En bloquant les portières pour les empêcher de sortir.
Samedi après-midi, quatre policiers ont été attaqués par une quinzaine d’individus cagoulés qui ont pulvérisé les vitres à coups de battes de base ball et incendié leurs voitures à coups de cocktails molotov, près de la cité de la Grande Borne, située à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et de Grigny, dans l’Essonne. Alors qu’un gardien de 28 ans et sa collègue qui étaient la proie des flammes, hurlaient de douleur dans l’une des deux voitures, les barbares ont bloqué les portières. Le jeune gardien de la paix a été grièvement brûlé au visage et aux mains. Placé sous coma artificiel, il est actuellement dans un « état préoccupant et déclinant ». Sa collègue de 39 ans, mère de famille, est hospitalisée pour des brûlures graves.
On apprend incidemment à l’occasion de cette sauvage tentative d’assassinat, de cette nouvelle manifestation de haine à mort, que de très nombreuses agressions d’automobilistes et de vols à la portière ont lieu depuis des années à ce carrefour de la Grande Borne… Selon un scénario toujours identique : plusieurs « jeunes » surgissent de la cité, cassent la vitre d’une voiture arrêtée au feu rouge pour dépouiller l’automobiliste de son sac et de son téléphone et disparaissent dans la cité où aucune interpellation n’intervient jamais. Vive l’état d’urgence !
La seule réponse (totalement inappropriée) proposée par la mairie UDI de Jean-Marie Vilain a été de placer à ce carrefour une caméra de surveillance, régulièrement détruite à coup de meuleuse ou de voiture-bélier. Les policiers avaient reçu pour mission depuis lundi de « sécuriser la caméra » par des patrouilles statiques. Plutôt que d’aller déloger en force les agresseurs que tout le monde connaît dans leur « no go zone » où transitent 500 kilos de cannabis par jour, on met quatre policiers pour protéger la caméra. Mais qui protège les quatre policiers ?
L’attentat de la Grande Borne est un peu la suite logique de l’agression de l’adjoint de sécurité Kevin Philippy en mai dernier par des casseurs en plein Paris lors des manifs gauchistes : vitres cassées à coups de barre de fer, engin incendiaire jeté dans la voiture tandis que les fonctionnaires étaient encore dans le véhicule qui s’enflammera et brûlera entièrement et enfin coups de tuyaux sur la tête du policier qui se protégera à mains nues et sera contraint de battre en retraite. Bernard Cazeneuve premier flic de France, lui avait déclaré en le décorant : « Vous êtes un exemple. A aucun moment on ne vous a vu porter la main à votre arme. »
Parce que s’il l’avait fait c’eut été hautement répréhensible, on le sait. La police qu’Hollande et Cazeneuve aiment, c’est celle qui ne riposte pas et ne fait jamais usage de son arme. C’est comme ça qu’ils comptent rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat dans les cités gangrenées par les trafics de drogue et l’islamisme. Le gouvernement porte la responsabilité directe aujourd’hui du martyre de ces policiers, insultés, frappés, brûlés, égorgés, qu’il a désarmés physiquement et moralement.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 10 octobre 2016