Alain Bauer rappelle que Khaled Kelkal avait eu une enfance privilégiée

23 avril 2016 | Actualités, France, Politique

23/04/2016 – PARIS (NOVOpress) : Pour en finir avec l’explication sociale, chère à la gauche, de toutes les dérives, le criminologue Alain Bauer a pris l’exemple de Khaled Kelkal, ce terroriste islamiste qui, en 1995 déjà – il y a plus de vingt ans ! –, avait semé la terreur en France, de l’attentat du RER Saint-Michel (8 morts) à celui contre une école juive de Villeurbanne, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

Or, a rappelé Alain Bauer dans une conférence donnée le 21 avril au Conservatoire national de arts et métiers (Cnam), où il est titulaire de la chaire de criminologie appliquée, Kelkal a raconté sa vie dans un long entretien et cet entretien, « c’est le drame du système » car « on n’est pas dans une analyse sociolâtre », c’est lui qui s’exprime.

Et que dit-il ? Il dit en substance, ironise Bauer : « Ma famille était heureuse, je vivais dans un endroit très sympa, mon collège était super-génial, mes enseignants étaient exceptionnels, j’étais heureux. » Alors ? Alors c’est lui, Khaled Kelkal, qui n’avait jamais été discriminé, à qui s’offrait même un excellent lycée, qui a décidé, avec son libre arbitre, de verser dans la délinquance, comme l’avait fait son frère, puis dans le terrorisme. Il était à ce point doué qu’il ne lui a fallu qu’une semaine pour apprendre à lire l’arabe. En prison.

Au cours de cette même conférence, Alain Bauer a développé la notion de « terroristes honteux », basée sur les exemples des attentats du Thalys, de Saint-Quentin-Fallavier et de Villejuif, et du tandem Abdeslam-Abrini, version islamiste du « C’est un fâcheux malentendu, Monsieur le président ».

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