La justice française laisse échapper un sympathisant d’Al Qaida !

31 mars 2016 | Actualités, France

31/03/2016 – NÎMES (NOVOpress) : Au détour d’un article du Figaro consacré aux cités de Nîmes, « vivier discret du djihadisme », on apprend que la justice française a encore fait une incroyable boulette, confirmée par nos propres sources. L’histoire est aussi simple que révélatrice de l’incroyable légèreté de la justice, en plein climat terroriste.

Le 25 novembre dernier, moins de deux semaines après les attentats de Paris, un Franco-Algérien âgé de 32 ans est interpellé au Mas de Mingues, une cité de la ville, dans le cadre de l’état d’urgence. La police découvre à son domicile 67 drapeaux d’Al Nosra, organisation terroriste syrienne affiliée à Al Qaida. La quantité d’oriflammes saisis indique de l’individu n’est pas un simple collectionneur. D’autres éléments recueillis durant la perquisition (téléphones portables et clés USB notamment) révèlent que cet homme d’une trentaine d’années mène une vie parallèle. Il n’est d’ailleurs pas inconnu des services de renseignement : il est déjà fiché S. comme islamiste ! L’enquête indique par ailleurs qu’il est en relations suivies avec d’autres individus eux aussi fichés S pour leur « radicalité ».

La police le défère donc à la justice. Le parquet de Nîmes demande l’ouverture d’une information judiciaire pour « apologie publique du terrorisme » et « fabrication de message à caractère terroriste » et réclame son incarcération. Refusé ! Il s’est trouvé un juge des libertés et de la détention pour remettre l’individu en liberté, estimant qu’un placement sous contrôle judiciaire suffirait ! Ce qui devait arriver est arrivé : l’individu a pris la fuite et il est aujourd’hui introuvable… Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre. Le juge des libertés et de la détention, lui, n’a pas été inquiété…

Figaro 30 mars 2016

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