Repris du site Infos Bordeaux.
Jusqu’en mars 2014, Jean-Jacques Benoît était le maire socialiste de Pessac, commune de 60 000 habitants dans la communauté urbaine de Bordeaux.
Celui qui avait succédé au président de région, Alain Rousset, à la tête de la mairie, a toujours été très à l’écoute de la communauté musulmane de Pessac. Il est d’ailleurs à l’origine de l’installation de la mosquée de Pessac (avenue Jean Jaurès), lieu de culte qui a récemment fait polémique pour sa proximité supposé avec les islamistes.
Suite aux attentats de Bruxelles , Jean-Jacques Benoit, dans un article publié sur son blog, s’adresse au président de la République et lui demande de désigner clairement l’ennemi : « les islamo-fascistes ».
#Bruxelles Monsieur le Président! Nommez les tueurs! Ce sont des islamo-fascistes avec leur idéologie! On sait qui ils sont!
— Jean-Jacques BENOÎT (@2jbenoit) 22 mars 2016
Pour lui, « il serait bon que tous nos politiques le disent ainsi, sans barguigner, pour que nos ennemis soient nommés pour ce qu’ils sont, et pas seulement des “terroristes“ dont on ne saurait pas quelle est leur histoire et leur idéologie de mort ».
« Nous attendons cela du Président d’abord, des ministres, des parlementaires ! Désignez l’ennemi ! C’est au Général en chef, et vous l’êtes aujourd’hui, à dire et qualifier cet ennemi.
On aimerait tellement croire en une accalmie pacifique qui permettrait à nos sociétés tolérantes de vivre comme avant janvier 2015. Il est à craindre – hélas ! – que ce temps ne reviendra pas de sitôt.
Nommez pour pouvoir agir, et d’abord en France, dans toutes nos régions, villes, dans tous nos quartiers, rues après rues pour que la République reprenne partout ses droits!
Nommez pour nous permettre d’avoir une politique étrangère à la hauteur des enjeux pour la France et l’Europe !
Notre peuple est en attente d’une parole nette et mobilisatrice pour la résistance à l’obscurantisme islamiste. Fermement. Quitte à revoir des conceptions anciennes, comme sur les frontières, ce que faites en partie, ou Schengen par exemple. Monsieur le Président, si vous ne parlez pas clairement maintenant, ce sera à désespérer de vous ! »