Source : Boulevard Voltaire
C’est officiellement la capitulation de la République française devant un état de non-droit.
Je suis effaré ! Effaré par les films qui circulent sur Internet montrant la véritable bataille rangée entre migrants (pardon : entre clandestins illégaux) installés sur le territoire français et les CRS et autres gendarmes. Effaré de voir les pauvres camionneurs harcelés, obligés de s’arrêter et de voir leur cabine frappée à coups de barre de fer, certains migrants prenant d’assaut leur camion, grimpant sur le toit de la remorque. Effaré de constater que rien n’est fait pour arrêter cette violence. Effaré d’imaginer que les téléspectateurs du monde entier regardent ces scènes de guerre sans réaction des forces de l’ordre.
Ces forces qui n’en peuvent plus de subir sans pouvoir agir. Elles sont sous les ordres d’un gouvernement pleutre qui n’ose pas bouger. Dont le ministre de l’Intérieur et le Premier n’ont jamais ordonné la dissolution des groupes que l’on sait extrêmement violents comme les antifas, les No Border et autres black blocks auxquels sont soumis ces milliers de jeunes hommes, migrants économiques pour leur grande majorité.
Il est inadmissible, insupportable pour nous tous de voir à longueur de semaine ces affrontements violents au centre desquels sont souvent, soit les Calaisiens, soit ces malheureux routiers qui ne peuvent que subir la furie de certains migrants exprimant avec violence leur mécontentement d’être bloqués en France.
C’est officiellement la capitulation de la République française devant un état de non-droit. La faiblesse extrême de son Président qui préfère laisser des clandestins vivre en hors-la-loi plutôt que de soulager les Français qui n’en peuvent plus. Mais la politique du deux poids deux mesures n’a jamais été aussi active.
Car pendant ce temps-là, la France (enfin : le gouvernement) abandonne les rares chrétiens de ces camps de misère, véritables réfugiés parmi les migrants. Qui a parlé de cet Iranien de 19 ans, converti au christianisme, retrouvé égorgé rituellement dans le camp de Grande-Synthe pour avoir refusé de revenir à l’islam ? Et que penser d’un Cazeneuve qui n’a pas hésité à signer l’ordre de refoulement d’un autre Iranien converti au Christ et qui risque d’être pendu pour son apostat.
Le site christianophobie.fr cite un missionnaire qui alerte les internautes sur le cas de ce migrant arrivé en décembre avec l’espoir de faire venir sa famille, elle aussi convertie, mais en Iran, il leur est impossible de se rendre dans une église où seuls les catholiques de naissance ont accès.
Ahmed avait décidé de demander l’asile politique à la France. Il a pris le train pour Paris afin de faire les démarches nécessaires, mais il y a été arrêté. Deux jours plus tard, il était expulsé vers l’Iran, via la Turquie.
Le missionnaire qui suit ce cas dramatique poursuit :
À Téhéran, on lui a dit qu’il serait pendu pour apostasie. Mais dimanche matin, le 28 février, il a été libéré avec ordre de se présenter à la police toutes les semaines. Son téléphone est sur écoute, et il est difficile de communiquer avec lui.
Dunkerque abrite d’autres Iraniens chrétiens ayant fui le régime des ayatollahs, qui doivent subir toutes sortes d’attaques physiques et morales de la part des autres migrants en majorité musulmans, membres de cette religion si tolérante et aimante ! Notre gouvernement, avec le renvoi d’Ahmed, a commis une forfaiture puisqu’un étranger ne doit jamais être expulsé vers son pays d’origine s’il y a risque pour sa vie.
Allons-nous laisser, sans réagir, ce gouvernement continuer cette politique de favoritisme envers tous ces migrants qui combattent nos forces de l’ordre et frères chrétiens ?
Floris de Bonneville
Journaliste, ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma