Taubira, bon débarras !

27 janvier 2016 | Politique

27/01/2016 – POLITIQUE (NOVOpress)
Enfin ! Enfin Christiane Taubira n’est plus au gouvernement ! Même si les effets de sa politique laxiste se feront encore longtemps sentir, on ne peut bouder son plaisir de voir enfin démissionner ce symbole de l’idéologie pernicieuse qui fait tant de mal à la France.

Idéologue sectaire, patronne brutale, politicienne crainte plus qu’aimée, Christiane Taubira fait l’unanimité contre elle, hormis une frange de la gauche qui continuait à la porter aux nues. Quand la nouvelle de sa démission est tombée, elle a aussitôt fait le « buzz » dans les médias et les réseaux sociaux. La « pire ministre de la Justice de la Ve République » selon Guillaume Larrivé, porte-parole des Républicains (seulement de la Ve ?), le symbole du laxisme pour toute la droite et la chouchoute d’une partie de la gauche et de l’extrême-gauche pour les mêmes raisons a présenté sa démission au « président » ce week-end, qui l’a rendue publique ce matin.

La démission de Christiane Taubira est une bonne nouvelle pour la France, après une action publique à la tête du ministère de la Justice absolument désastreuse pour notre pays. Le laxisme inouï de sa politique pénale, notamment, a si fortement dégradé notre situation sécuritaire et affaibli l’autorité de l’État que cette démission apparaît aujourd’hui comme un soulagement. En outre, madame Taubira incarnait un sectarisme extrêmement violent contre l’opposition démocratique patriote qui ne la rendait pas digne de servir la République.

Explique le Front National dans un communiqué qui brille par sa justesse et son esprit de synthèse.

Réformes pénales, suppression des peines plancher, fin de la prise en compte de la récidive comme circonstance aggravante, lutte contre le système carcéral (contrainte pénale, remises de peine et permissions de sortie facilitées…), action qui mine la justice et l’autorité de l’État… sont quelques-uns des points-clef de son passage place Vendôme.

Culture de l’excuse, complaisance envers les criminels, absence de la moindre compassion envers leurs victimes, silence coupable au moment des attentats, arrogance et agressivité vis-à-vis de ses opposants, mépris affiché pour la France et les Français de souche, cajoleries aux musulmans intégristes ou non, poèmes abscons au lyrisme de dame pipi sous acide… dessinent un portrait personnel et idéologique assez repoussant.

Et bien sûr, il y a le fameux « mariage pour tous », imposé contre la volonté des Français et en dépit du plus vaste mouvement social, pacifique qui pis est, depuis, mais 68. Un coin supplémentaire enfoncé dans la structure de base de notre société, la famille, qui va bien dans le tableau de chasse de Taubira.

Bref, on ne fera même pas mine de faire semblant l’espace d’une seconde de verser une larme hypocrite ou un compliment fallacieux sur cette personne. Laissons ce soin à de sincères hommes politiques, comme Estrosi (1) ou Juppé (2). Bien sûr, le départ de Taubira ne sera rien sans un violent coup de volant de la politique pénale vers plus de dureté envers les délinquants, mais au moins, Taubira continuera à nuire de l’extérieur du gouvernement, c’est tout de même moins grave. Et son replaçant, Jean-Jacques Urvoas, semble en tout cas moins mauvais que l’ex ( ?) indépendantiste guyanaise.

Allez, Christiane, bon vent. Kourou t’appelle, Kourou t’attend. D’ailleurs, non, tu as déjà assez nui là-bas.
L’île de la Passion sera pour toi la parfaite résidence.

Charles Dewotine

(1) Estrosi, qui, tout en se réjouissant de son départ, regrette que “certains dans mon camp ont eu tort de s’en prendre directement à la personne”
(2) Juppé qui estime que la démission de Taubira est “une décision qui l’honore”, oubliant au passage que cela fait des années que Taubira affiche des désaccords profonds avec les gouvernements auxquels elle a participé…


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