09/01/2016 – INTERNATIONAL (NOVOpress)
D’après un rapport de Reporters sans frontières (RSF), les « reporters » de l’État islamique sont considérés comme « des cadres importants sinon essentiels dans le fonctionnement du califat ».
Ces djihadistes bénéficient de nombreux privilèges, matériels ou financiers. Si certains sont payés jusqu’à sept fois plus que le fantassin de base, ils bénéficient aussi d’une voiture de fonction, d’un smartphone et d’un équipement informatique dernier cri.
Selon le think-tank britannique Quilliam, la « Fondation Base » apparaît comme le centre de commandement des médias de l’État islamique.
Insatiable machine à propagande, la Fondation Base publie quelque 15.000 documents par an, dont 800 vidéos et une vingtaine de magazines, le tout en onze langues dont le mandarin. La grande majorité des vidéos dépeignent une vie quotidienne idéalisée dans le califat. Elles mettent en scène des djihadistes qui administrent la ville, règlent la circulation, construisent des écoles, dînent dans des restaurants… Ensuite, les vidéos de manoeuvres guerrières représentent un bon tiers des contenus. Dans cet agglomérat hétéroclite, seuls 2,13% des contenus sont violents. Mais ces images atroces sont le fer de lance de la communication de Daech vers l’occident.
Daech, des experts médiatiques à la recherche du coup d'éclat permanent https://t.co/hvjZaFGVON
— France Catholique (@FranceCatho) 7 Janvier 2016