11/12/2015 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Hier, le gouvernement a saisi le Conseil d’État pour avis, afin de vérifier s’il est constitutionnel d’interner ou de placer sous surveillance électronique les suspects fichés S. Cette consultation inquiète : si le gouvernement venait à la mettre en œuvre, cela signifierait la possibilité de rétention d’individus « présentant des indices de dangerosité ». Cela voudra dire que les personnes classées pourront être emprisonnées à titre préventif, sans qu’elles aient fait quoi que ce soit. L’inquiétude réside dans le flou de la réalité que met le gouvernement derrière le terme « indice de dangerosité ». En effet, avec une loi pareille, un éventuel gouvernement malintentionné pourrait arrêter de façon arbitraire des opposants encombrants sous couvert de « dangerosité ». Car la fiche « S » ne concerne pas que les djihadistes ; toute personne « radicalisée » ou « résistante » à un titre ou à un autre peut s’y trouver recensée.
Le gouvernement envisage la rétention pour les gens fichés "S" https://t.co/3d0te1DFOA 20000 fiches, 10000 islamistes, qui sont les autres?
— Mih Yah (@mihyah) December 10, 2015
@Abou_Sabou https://t.co/tp88wBNZip – et il ne faut pas croire que ça ne concerne que les musulmans ;)
— L'athée rit (@Loleur11) December 10, 2015