04/11/2015 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Depuis des années, certains hommes politiques d’Alsace-Moselle voulaient accorder à l’islam un statut comparable aux religions concordataires. Ces religions sont au nombre de trois : le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme. Il y a eu, dans le passé récent, des ventes à prix symbolique en vue de la construction de mosquées. Désormais, l’islam fait son entrée dans l’instruction religieuse permise par l’Éducation nationale dans les départements concordataires.
Expliquez-nous tout !
En 2016, une expérimentation sera lancée dans les lycées pour enseigner l’islam. L’islam, qui n’existait pas dans le cadre concordataire propre à l’Alsace-Moselle, fait désormais son entrée dans l’instruction religieuse. Les pouvoirs publics émettent un message clair, en voulant étendre le bénéfice du concordat à une autre religion. Pourtant, pourquoi l’islam, et pas le bouddhisme ou les sectes ? Après tout, la République se targue de ne pas distinguer juridiquement les croyances…
Quelles ont été les réactions ?
Il y a un certain silence des hommes politiques. Florian Philippot, tête de liste, Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine a dénoncé le « Détournement du concordat. Celui-ci résulte de l’histoire des trois départements. L’extension de ce régime dérogatoire des cultes à une autre religion serait une atteinte tant à la laïcité de la République qu’à la mémoire de ceux qui ont toujours montré leur attachement à la France ». On attend les réactions des autres partis politiques, mais aussi des laïcistes.
Crédit photo : stephane333 via Flickr (CC) = mosquée strasbourg 006
L'Islam n'a pas à être enseigné dans les lycées d'Alsace-Moselle ! Mon communiqué de presse : https://t.co/3JiLSd1qw1 #ACAL
— Florian Philippot (@f_philippot) November 2, 2015
En Alsace-Moselle, l'école publique va enseigner l'islam… Merci Hollande/Valls | Résistance… https://t.co/t2hBxqchBC
— KlaodGillamaen (@KlaodGillamaen) November 4, 2015