15/09/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Plutôt que des ateliers rap, calligraphie arabe ou macramé, la mairie de Cannes met à profit les nouveaux rythmes scolaires pour offrir aux enfants des initiations aux humanités, si malmenées par les idéologues de la rue de Grenelle.
Bel exemple d’adaptation positive à la contrainte. Plutôt que de subir comme la plupart des ses collègues la réforme si décriée des rythmes scolaires, le maire LR de Cannes David Lisnard a décidé de mettre à profit les heures de « garderie » imposées aux mairies. Au menu : les humanités, passées au rouleau compresseur des ayatollahs de la rue de Grenelle. Grec, latin, philo sont proposés aux élèves dès la maternelle.
Pas de déclinaisons à mémoriser pour les enfants, mais des cours sur les noms de végétaux du potager, afin de les initier au latin. « Et en même temps, précise le maire, on lutte contre la malbouffe.
» 200 enfants sont d’ores et déjà inscrits. « On a fait le plein tout de suite », se réjouit David Lisnard.
Dès le CP, ce sont des cafés philo adaptés, qui permettent d’aborder avec les enfants quelques grands thèmes (liberté, respect, vérité…) de manière ludique.
Les plus grands (CM1/CM2) se familiarisent avec la cité antique grecque à travers les noms d’objets et de lieux qui les entourent, et sous forme de rébus et de jeux de rôles.
L’idée m’est venue en réaction à la politique de Madame le ministre de l’Éducation nationale, dit David Lisnard. C’est une manière de lutter contre la suppression des classes bilangues et la mise à mort du grec et du latin qui constituent le socle de notre langue et de notre civilisation.
Cette volonté de relier les enfants à un « corpus de valeurs, aux fondements de notre civilisation », bref, à leur identité, revient souvent dans le discours du maire. Une bonne initiative sur de bons fondements.