09/09/09/2015 – EUROPE (NOVOpress)
Le grand remplacement jusque dans votre logement, c’est un peu la conclusion de cette triste affaire : une jeune mère belge et sa fillette de trois ans, en situation de précarité, ont été expulsées de leur logement social pour faire place à des clandestins.
« Ils ont traversé une partie de l’Afrique ou du Moyen-Orient pour venir en Belgique, alors la moindre des choses, c’est de se pousser et de leur faire de la place. » C’est ce qu’a dû se dire le responsable de l’OCMW, un organisme social belge, qui dispose notamment de foyers d’accueil, quand il a expulsé An Neve (32 ans) et sa fille de trois ans, du logement qui leur avait attribué pour trois mois.
Logiquement, vous pouvez occuper un tel logement pendant trois mois. Déménager, expliquer à Robine que c’est temporaire… Et puis, je reçois un appel cinq semaines plus tard. Vous devez laisser votre logement pour lundi après-midi, car trois demandeurs d’asile arrivent. Bruxelles a pris cette décision
Écrit Ann Ève sur son compte Facebook, estimant que « c’est le monde à l’envers ». Les autorités l’ont recasé dans un « petit studio sale ».
La morale de l’histoire ? Moi comme Belge et mon enfant, nous pouvons être logées dans les pires conditions possibles. […] Sur tous les plans, je suis la plus désavantagée.
Le responsable de l’organisme social affirme qu’une solution pérenne sera trouvée à la jeune maman d’ici octobre. Aurait-ce été le cas si ses protestations n’avaient trouvé un écho important sur la toile ?