07/09/09/2015 – MONDE (NOVOpress avec le Kiosque Courtois)
En regardant les images diffusées en boucle sur le blocage de la gare de Budapest débordée par des “réfugiés” syriens ou d’ailleurs, personne n’a vérifié, une idée s’impose: ce ne sont pas des migrants, ce sont des combattants.
C’est en tout cas ce qu’affirme, documents à l’appui, Karine Bechet Golovko dans son blog Russie Politics. Dans un article intitulé « L’arme migratoire et le Maïdan européen », la journaliste s’interroge sur la nature des soi disant « réfugiés » qui ont bloqué la gare Centrale de Budapest en début de semaine. « En regardant les images diffusées en boucle, affirme t elle, une idée s’impose : ce ne sont pas des migrants, ce sont des combattants ». Et Karine Bechet Golovko de poursuivre :
On voit une foule compacte, organisée et volontaire [On voit] des meneurs agiter la foule, la diriger. Ce n’est pas un groupe de migrants épuisés par le trajet, qui, enfin, arrive sans force en Europe, après tant d’horreurs, après la faim, après la guerre. C’est un groupe de combattants.
Les images qu’elle commente en ces termes sont tout à fait parlantes et l’idée d’une « Cinquième colonne » islamiste mettant à profit les flots de « réfugiés » pour envahir l’Europe vient naturellement à l’esprit. Dans une de ses dernières vidéos, Daech évoque 500 000 djihadistes qui seraient, à terme, opérationnels sur le sol européen. Même si ces chiffres sont exagérés — mais qui peut les infirmer ? — il n’est pas douteux que l’État islamique devrait rapidement disposer, les choses étant ce qu’elles sont, d’une force de frappe susceptible de créer une situation de chaos en Europe.
L’immigration est devenue une arme de déstabilisation massive, en conformité avec la théorie du chaos contrôlé, développée par les États-Unis
n’hésite pas à affirmer pour sa part l’écrivain Alexandre Prokhanov dans une récente tribune publiée dans le quotidien russe Les Izvestia. Quant à l’ONU, elle préconise, dans un rapport de mai 2011, l’entrée sur le territoire européen de 150 millions d’immigrés d’ici 2050. Ce n’est donc qu’un début…
« Reste encore à savoir à qui profite le crime », s’interroge Karine Bechet Golovko à la fin de son article. Les propos d’Alexandre Prokhanov constituent sans doute une première réponse. « Faut il venger Bar Kokhba dans le sang de la vieille nation chrétienne ? » nous sommes nous demandé, pour notre modeste part, dans notre dernier Kiosque du 4 juillet dernier. Deux mois après, la question reste d’actualité, après la publication d’une vidéo du rav David Touitou, dans laquelle le charismatique rabbin se réjouit de la prochaine disparition d’Edom, à savoir de l’Europe chrétienne, sous les coups de boutoir de l’islam. Des propos scandaleux, fort heureusement rejetés par une grande majorité de la communauté juive, si l’on en croit les commentaires qu’ils ont suscités sur Internet.
Arrêtons nous sur quelques techniques de manipulation de l’opinion publique.
Changement de vocabulaire, le terme « migrant », trop froid, trop distancié, trop statistique, a quasiment disparu des médias, au profit de celui de « réfugié », plus compassionnel, plus empathique. On peut rester de marbre face à des phénomènes de migration, mais on ne peut que souhaiter venir en aide à des « réfugiés ». On constatera également, sans surprise, l’unisson des médias du Système qui ressassent en boucle qu’il faut prendre en charge cet afflux de « réfugiés », qu’on n’a pas le choix. Cette dernière expression, répétée ad nauseam, renvoie au célèbre discours de Palaiseau de décembre 2008, de Nicolas Sarkozy, sur la nécessité du métissage. « On n’a pas le choix », avait alors martelé le président de la République.
Ce n’est pas un choix. C’est une obligation, c’est un impératif, on ne peut pas faire autrement
L’insubmersible BHL y est pour sa part allé de sa petite larme au sujet de la photo de cet enfant mort sur une plage turque, en début de semaine. « Bernard Henry Lévy fait partie de ces gens qui ont rendu possible la mort de cet enfant » lui a vertement répondu le philosophe Michel Onfray, rappelant la calamiteuse intervention française en Libye, décidée par Nicolas Sarkozy sur les conseils de son âme damnée Lévy Botul, intervention qui a transformé la région en base arrière de l’État Islamique.
« De quel pays viennent principalement ces migrants ? » s’est interrogé Jean Pierre Chevènement dans le Journal du Dimanche. Et l’ancien ministre de répondre,
Dans l’ordre : d’Irak, de Syrie, d’Afghanistan. Trois pays où des interventions occidentales inconsidérées ont jeté à bas des États qui maintenaient un ordre, peut être contestable, en tout cas un ordre. Exemple le plus impressionnant : l’Irak. Aujourd’hui, plus d’État, ni d’armée et de police dignes de ce nom. À la place : des démembrements confessionnels affrontés l’un à l’autre
De son côté, dans son discours de Brachay, le 29 août dernier, Marine Le Pen a de nouveau dénoncé l’ensemble des pompes aspirantes de l’immigration, alors même que, de jour en jour, la France s’appauvrit, la dette s’alourdit, le chômage s’accroît, les violences ethniques submergent le pays. Marine Le Pen est en cela pleinement en phase avec la grande majorité des Français comme le prouve le sondage BFMTV publié le 2 septembre, qui montre que 56 % de nos compatriotes sont hostiles à l’accueil des « réfugiés », malgré le martèlement des gros médias.
Un sondage en ligne publié le même jour sur le site de FranceTVInfo fait même monter ce chiffre à plus de 71 % ! La présidente du Front National a révélé qu’alors que le gouvernement dépense sans compter pour installer sur notre territoire une immigration massive, le ministère de la Santé s’est récemment interrogé sur un éventuel déremboursement par la Sécurité sociale des fauteuils roulants et des attelles. Une décision qui, si elle était prise, exprimerait tout le mépris du Pouvoir oligarchique pour les « sans dents » que nous sommes.

Heurts entre “migrants” et force de l’ordre à la Gare Centrale de Budapest.
L’Union européenne vient de son côté d’accorder 5 millions d’euros supplémentaires à la France pour la gestion des clandestins de Calais. 5 millions d’euros, c’est le coût de la construction d’un campement destiné à recevoir 1 500 clandestins. Lors d’une conférence de presse, Manuel Valls a précisé que cet argent servira également, à
soutenir le transport des demandeurs d’asile de Calais vers d’autres destinations en France
Cette aide s’ajoute aux 3,8 millions d’euros déjà débloqués qui ont financé un premier centre d’accueil pour les 3 000 clandestins du campement d’à côté. Le vice président de la commission européenne a par ailleurs déclaré, je cite : « Nous ne refoulerons jamais ceux qui ont besoin de protection ». Rappelons que la France contribue au budget annuel de l’Union pour un montant d’environ 20 milliards d’euros, et que cette dernière lui rétrocède 13 milliards d’euros sous forme de fonds structurels. La France est donc annuellement créditrice net de 7 milliards au budget de l’Union. L’argent débloqué par la « généreuse » Commission européenne pour la gestion des clandestins de Calais est donc… de l’argent français. Ce point méritait assurément d’être souligné.

Clandestins à Calais : le chaos.
Près de 350 000 clandestins ont atteint l’Europe depuis janvier. Une vidéo, réalisée le 24 août dernier à la frontière entre la Macédoine et la Serbie par des reporters amateurs, montre un spectacle proprement hallucinant : les soi disant « réfugiés » refusent les colis de nourriture qui leur sont offerts par la Croix Rouge, sous le prétexte « qu’ils ne sont pas halal ». Dans une autre vidéo, également réalisée entre la Serbie et la Macédoine, un Allemand a filmé des « réfugiés » qui disposent de moyens suffisants pour se payer des taxis, sont équipés de smartphones, ou encore jettent sans vergogne la nourriture, vidant sur le sol des bouteilles d’eau minérale, en pleine canicule, détruisant devant les caméras les précieux « papiers » dans un geste de défi, après les avoir réclamés à grands cris. Leur mépris de l’Europe est sans borne.
Les djihadistes cultivent en effet un mépris hyperbolique pour tout ce qui n’est pas strictement islamique.
Ainsi, le temple de Baalshamin à Palmyre vient d’être détruit par Daech. Rappelons que le site de Palmyre est inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité. Baalshamin est le dieu des cieux phénicien, chef des déités de la plupart des peuples sémitiques occupant l’Est méditerranéen. Le culte de Baalshamin s’inscrit donc dans une culture antéislamique, et est en cela haïssable aux yeux des sectateurs du Prophète. L’État islamique n’en est pas à son premier crime culturel. En février dernier, il a en effet procédé à la destruction méthodique des statues antiques du musée de Mossoul. Aux explosifs ou à la massue, les musulmans immodérés détruisent les sites historiques.
Ils sont en cela fidèles

Chrétiens syriens exécutés par des rebelles salafistes (capture d’écran)
à Mahomet.
Un peu d’histoire… En 622, ce dernier, fuyant La Mecque, s’installe à Médine, finit par s’y emparer du pouvoir, contraint à l’exil deux des trois tribus juives de la ville et fait égorger les 900 hommes de la troisième, distribuant femmes et enfants en esclavage sexuel à ses séides. En 628, c’est en conquérant qu’à la tête d’une armée de 2 000 hommes, Mahomet revient à la Mecque, s’empare de la Ka’ba et procède à la destruction des statues, des bas reliefs et des fresques, faisant ainsi méticuleusement disparaître tout le passé antéislamique de la ville. Mahomet, le « beau modèle », est donc en cela parfaitement imité par ses actuels zélateurs. La semaine dernière, les djihadistes ont décapité Khaled al As’ad, directeur du site archéologique, qui avait refusé de fuir pour tenter de continuer à protéger le patrimoine de la ville.