29/08/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Sid Ahmed Ghlam, Chérif Kouachi, Amédy Coulibaly, Ayoub el-Khazzani. Le point commun ? Tous ont commis des attentats sanglants sur notre sol, tous aussi étaient fichés « S » pour «sûreté de l’Etat».
Environ 5 000 citoyens français font, comme eux, l’objet de ce fichage, ainsi que 840 pour des jihadistes étrangers partis sur le théâtre des opérations et qui sont revenus. Parmi ces derniers, 140 ont résidé ou résident en France.
Eric Ciotti, Nadine Morano et quelques autres se sont faits l’écho de l’inquiétude populaire : « qu’est-ce qu’on attend pour les mettre derrière les barreaux ? ». La réponse est simple : que ces personnes épinglées par le renseignement français aient commis un délit. «Les fiches “S” ne sont pas des mandats d’arrêt internationaux», a rappelé Bernard Cazeneuve, sur France Inter.
François Molins, procureur de la République de Paris, confirme qu’une fiche « S » est
Une fiche d’attention qui permet lorsque la personne fichée est contrôlée de déclencher un processus de surveillance et de suivre l’intéressé.
Une surveillance non-systématique néanmoins, toutes les personnes fichées n’ayant pas le même niveau de dangerosité… et les services n’ayant pas les moyens de suivre au quotidien 5000 personnes et d’en identifier de nouvelles.
Pour autant, notre système de surveillance est plutôt efficace, c’est du côté de l’arrestation des djihadistes, de préférence avant les attentats, que cela pêche, comme le montrent les exemples récents.
La "fiche S", qu'est-ce que c'est ? à quoi ça sert ? Notre infographie #ficheS à partager pic.twitter.com/NOSnsHQoEs
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 28 Août 2015
#Terrorisme : le parcours d'une fiche S en 8 étapes #infographics http://t.co/TpgxDYC4XR … via @Le_Figaro @M_C_B
— Marie-Alix de Putter (@madeputter) August 26, 2015