27/07/2015 – ASOTTHALOM (NOVOpress) – Depuis 2014, la Hongrie est confrontée à une crise migratoire sans précédent : par le biais de la frontière hungaro-serbe, des centaines de milliers de clandestins prennent le chemin des Balkans (depuis la Grèce et la Macédoine, ou via la Turquie) pour traverser la Serbie puis pénétrer la zone Schengen via la Hongrie, où ils demandent l’asile et sont répartis dans des camps de réfugiés, avant d’essayer de poursuivre leur route vers l’Ouest.
Cette vague a commencé à l’automne 2014. Depuis, ce sont près de 150.000 clandestins qui sont entrés en Hongrie, faisant de la frontière hungaro-serbe un nouveau Lampedusa. La commune la plus touchée est celle de Asotthalom, un village très étalé et boisé, qui a 25m de frontière avec la Serbie (sur un total de 175km de frontière entre la Hongrie et la Serbie).

Immigration/Hongrie : un maire frontalier appelle à l’aide pour protéger la Hongrie et l’Europe de l’invasion migratoire
L’action du maire de Asotthalom, László Toroczkai, a permis d’alerter l’opinion publique hongroise et internationale sur la problématique des déferlements de migrants. Contraint par les événements et la pression des partis nationalistes de réagir, le gouvernement conservateur hongrois de Viktor Orbán a annoncé la construction d’un mur le long de la frontière avec la Serbie. Même si ce mur n’est pas aussi imposant que d’autres murs frontaliers dans le monde, il constitue une première étape positive pour éloigner les flux de migrants de la Hongrie et de l’Europe.
En attendant, les municipalités frontalières hongroises continuent d’être démunies face aux centaines de migrants qui passent chaque jour, avec toutes sortes de désagréments (squats, tonnes d’immondices laissés dans les lieux squattés ou les forêts, vols, dégradations). De même, une fois que le mur sera construit, il sera nécessaire de le surveiller afin d’éviter les intrusions. C’est pour cela que László Toroczkai, le maire de Asotthalom, a lancé un appel aux dons pour équiper sa commune d’un nouveau véhicule tout-terrain, la vieille Lada de la garde-champêtre communale étant sur la voie de rendre l’âme.
Il projette aussi d’acheter un drone pour compléter le dispositif de surveillance de la frontière. L’association NCI (Nationalité Citoyenneté Identité) a décidé de relayer l’appel du maire de Asotthalom en collectant des dons en France pour aider à équiper la commune dans ses besoins pour lutter contre les flux d’immigration sauvage. Ces dons sont déductibles d’impôt (66% du montant versé). L’intégralité des dons sera reversée directement à la commune de Asotthalom.
Pour faire un don et aider Asotthalom contre l’invasion de l’Europe : www.helloasso.com/associations/nationalite-citoyennete-identite/collectes/un-4×4-pour-asotthalom
Très bon reportage de @tvlofficiel réalisé à Ásotthalom, l'une des portes vers l'UE des migrants : https://t.co/eC1zE13Exz #Hongrie
— Hongrie Actuelle (@HongrieActuelle) 19 Mai 2015
Hongrie : la barrière anti-migrants sera installée d’ici fin août http://t.co/6SbeuSjoNk pic.twitter.com/yoiPy18w5U
— Le Monde (@lemondefr) 26 Juillet 2015