14/07/2015 – GRECE (NOVOpress)
Après avoir décroché un accord à Bruxelles, Alexis Tsipras doit affronter ses partenaires à Athènes. Ainsi, le Premier ministre va devoir mettre de côté les frondeurs de son parti, ceux qui sont opposés aux réformes douloureuses.
Vendredi déjà, 17 députés de Syriza avaient fait défection obligeant le chef du gouvernement à s’appuyer sur l’opposition.
Selon l’analyste économique Charalambos Gotsis :
Cet accord représente plus de récession pour la Grèce, et des revenus plus bas pour les citoyens et ceux qui ont soutenu Syriza vont en ressentir les effets. Le Premier ministre a essayé d‘éviter ça à Bruxelles, mais n’a pas vraiment réussi.
Plutôt que de résoudre ses problèmes politiques, l’accord qu’Alexis Tsipras a réussi à décrocher à Bruxelles les a plutôt multipliés. Et le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Grèce moderne court sérieusement le risque de devenir celui au mandat le plus court.
“Pour M. #Tsipras, c’est pire qu’une capitulation, c’est une reddition. Cela nous rappelle le référendum de 2005 !” #ConfMLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 13 Juillet 2015
Étrange leader qui accepte un deal, après avoir demandé à son peuple de le rejeter ! Le duel @liberation @Lopinion_fr http://t.co/KtSTgEHUEh
— l’Opinion (@Lopinion_fr) 14 Juillet 2015
Rester ou sortir de l’Euro : comment Tsipras a tout perdu http://t.co/VTFvMWkKai pic.twitter.com/c2FpHEnBEW
— L’important (@Limportant_fr) 14 Juillet 2015
Le bras tordu par l'UE à la Grèce malgré le référendum ne va qu'amplifier la fracture entre les peuples et cette construction technocratique
— Pont d'Arcole ن (@PtdArcole) 13 Juillet 2015