03/06/2015 – MONDE (NOVOpress)
Aux États-Unis, une jeune musulmane fait plier une marque de mode et la pousse à abandonner le costume sexy de ses vendeuses. Au nom de la liberté religieuse, l’islamisation rampante se poursuit tous azimuts.
La Cour suprême des États-Unis s’est montrée favorable aux droits de Samantha Elauf, qui à 17 ans portait un foulard noir lors d’un entretien de recrutement et s’était vu refuser le poste de vendeuse, dans une boutique de vêtements Abercrombie & Fitch, connue pour la légèreté de ses tenues féminines et ses vendeurs très sexy. Sa candidature avait été dans un premier temps acceptée, puis refusée par le supérieur hiérarchique du recruteur. Celui-ci considérait en effet que porter le voile « viole » le code vestimentaire qu’Abercrombie & Fitch impose à ses employés. Samantha Elauf, s’estimant discriminée, avait attaqué l’entreprise en justice, procédure qui est donc allée jusqu’à la magistrature suprême du pays, au bénéfice de la plaignante.
Au-delà des arguties juridiques, quelle pouvait être la motivation de cette jeune fille dont la tenue ressemble à ceci (voir photo 1) pour vouloir à tout prix travailler dans une enseigne qui a construit son image de marque autour de vendeurs et vendeuses dont la tenue ressemble à cela (voir photo 2) ?
Simple coïncidence ou impact réel du procès au long cours (l’affaire remonte à 2008) entre A & F et Samantha Elauf, la marque en question a d’ailleurs décidé de renoncer à intituler ses vendeurs « mannequins » : ils sont maintenant des « représentants de la marque », et à effacer le côté très sexy de sa communication.
États-Unis : la Cour suprême donne raison à une femme voilée privée d'emploi par @Abercrombie http://t.co/WN7iROvBu0 pic.twitter.com/8Z7JRxy57J
— Le Pisteur (@lepisteur) June 1, 2015
En France, un employeur peut refuser d'engager une employée voilée (Baby Loup). Aux États-Unis, c'est l'inverse. http://t.co/wmyHLBc04n
— Romuald Milano (@ProBono01) June 2, 2015