17/04/2015 – PARIS (NOVOpress)
L’effet du choc semble passé. Charlie Hebdo continue à se vendre mais sur un rythme bien moins élevé qu’en janvier dernier, à la suite des attentats qui ont visé le journal. En fonction des kiosques, les ventes ont chuté de 50 à 90%. Beaucoup ont acheté l’hebdomadaire satirique pour marquer leur protestation, sans forcément adhérer aux thèses défendues par la ligne éditoriale.
Les assassinats commis au nom de l’islam contre l’équipe de Charlie-Hebdo et dans l’hyper-cacher de la porte de Vincennes ont bouleversé une population à qui l’on a essayé de vendre un « vivre-ensemble » qui n’existe même pas dans les contes de fée les plus angéliques.
Ce réveil pour le moins brutal s’est manifesté par un « je suis Charlie » qui pensait que les stylos étaient plus forts que les kalachnikovs (bon courage !), un autre conte de fée était en écriture. Il fallait trouver le moyen de se rendormir.
L’émotion dépassée, la lecture de l’hebdomadaire satirique retrouve une place plus confidentielle dans le lectorat de presse.
Crédit photo : David FromFrance via Flickr (cc)