14/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
Najla, une habitante de Clichy-sous-Bois n’oubliera jamais le soir où Zyed et Bouna se sont tués : « on étaient toutes à la maison, c’était le ramadan, c’était un mois sacré. Et d’un coup, il n’y avait plus d’électricité pour toute la ville. »
C’était il y a dix ans, et toutes les banlieues créaient des émeutes en signe de solidarité.
Depuis Clichy-sous-Bois a bénéficié du plus ambitieux programme de rénovation urbaine de France : près de 4500 logements neufs construits, un poste de police, un pôle emploi installés et bientôt le tramway qui amènera facilement les habitants jusque Paris.
Pourtant les rapports entre les forces de l’ordre et la police restent tendus.
Cela n’empêchera pas que le grand sermon politique et télévisuel tentera de faire croire à ce que plus personne ne croit : l’injustice sociale est la cause des violences en banlieue.
#ZyedEtBouna Me Mignard : "il n'y aurait pas eu ce drame s'il n'y avait pas eu d'apartheid social à Clichy, un apartheid mesquin".
— jean philippe deniau (@jpdeniau) 10 Mars 2015
#ZyedEtBouna Me Mignard : "Les policiers n'ont pas vu dans l'autre celui qu'ils devaient aider. Ça ne leur vient jamais à l'esprit."
— jean philippe deniau (@jpdeniau) 10 Mars 2015
#LeMonde:1article en mémoire de #ZyedetBouna
Et pr Salah,Jean-Claude,Jean-Jacques et Alain,victimes des émeutiers?
http://t.co/VffcbRNS6n
— MAXIMVS Я ن (@MaximusDentatus) 1 Novembre 2014