10/03/2015 – BRASILIA (NOVOpress)
Pétrobras est une entreprise pétrolière d’État. Le BTP (bâtiment et travaux publics) travaille avec elle sur de grands chantiers d’infrastructure, notamment ceux liés aux nouvelles réserves en eaux profondes découvertes au large du Brésil méridional.
Il y a d’un coté, des entreprises géantes du bâtiment qui forment un véritable cartel et qui surfacturent leurs prestations. Et de l’autre coté, des partis politiques qui prennent des pots de vin en contre-partie.
Le centre gauche (PT) au pouvoir depuis la prise de fonction du président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) est le principal parti mis en cause. Mais les partis de centre (Parti du mouvement démocratique brésilien ou PMDB) et de droite (Parti progressiste ou PP) sont aussi impliqués. Les malversations et dessous de table auraient pour principal objectif de financer des campagnes électorales, sans exclure que certains dirigeants d’entreprise ou hommes politiques se soient servis au passage.
En rendant publique, vendredi 6 mars, la liste complète des 54 personnalités visées par le procureur général de la République dans l’affaire de corruption du géant pétrolier Petrobras, la Cour suprême de justice lève le voile sur l’ampleur des ramifications et circuits financiers occultes organisés. Ces derniers le sont de façon quasi institutionnalisée au sein des principales sphères du pouvoir brésilien.
Jamais autant d’hommes politiques de tous bords n’avaient été ainsi exposés à la vindicte publique.
Au Brésil, l'ampleur prise par le scandale Petrobras menace Dilma Rousseff http://t.co/n6qUWwgyTu via @Mediapart
— Edwy Plenel (@edwyplenel) 10 Mars 2015
BRESIL: le scandale Petrobras atteint la présidente Dilma Rousseff (#SOCIALITE) !
LA-BAS AUSSI,PS=Parti des SCANDALES
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— PEREZ Valéria (@vp66666) 10 Mars 2015
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