05/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
Si les tricoteuses devaient fabriquer des cache-nez aux Pinocchio du journalisme, il leur faudrait des milliers de kilomètres de laine. Politiquement correct ou exercice de Pravda (vérité en russe, ironie oblige), un homme suspecté d’avoir commis des départs de feu dans l’église de Maisse se retrouve mentionné en tant que tel dans la version internet du Parisien. Rien à dire ! Par contre, le dit suspect se mue en déséquilibré dans la version papier du même journal. La justice ayant décidé de placer le prévenu en hôpital psychiatrique.
On pourrait penser que le triptyque du système (politique, judiciaire, médiatique) à l’instar du journal préféré des Parisiens transforme certains suspects en déséquilibrés lorsqu’ils commettent certains actes. Que de déséquilibrés ont foncé en voiture dans le foule, attaqué au couteau un policier dans un commissariat, blessé des militaires devant une synagogue, profané des cimetières chrétiens ou encore tentés de mettre le feu aux églises ces derniers mois. On n’ose y voir la patte de l’État islamique, ce doit être l’équinoxe d’hiver ou les grandes marées qui déséquilibrent les gens.
.@Lau_Degradi , le journaliste du @LeParisien_91 qui transforme les suspects en “déséquilibrés” #Essonne #église pic.twitter.com/nFRy4LsvUi
— Franck GUIOT (@FrkGuiot) 5 Mars 2015
Plusieurs départs de feu dans l’église de Maisse (91) Et toujours ce silence de @BCazeneuve… http://t.co/K6nCkABP5k pic.twitter.com/VTi5hrrXl8
— Romain Patяiote ن (@RomainPatriote) 4 Mars 2015