02/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
Pour la première fois en France, 13 hommes soutenus par le Défenseur des droits Jacques Toubon étaient en appel contre l’État mercredi 25 février. Ils étaient là pour faire condamner l’État français, s’estimant victimes de contrôle au faciès.
Ils entendent réclamer la coquette somme de 10 000 euros chacun pour faute lourde. Bien qu’aucun propos raciste ne fut tenu, qu’aucune violence ne soit à déplorer, ils s’estiment humiliés parce que parfois des palpations ou du tutoiement furent pratiqués devant des amis ou de la famille. Ils disent également avoir profondément eu peur, sans préciser de quoi et pourquoi. Selon Me Ben Achour, leur avocat, ils veulent démontrer ainsi que “non, nous ne vivons pas dans un régime d’apartheid” reprenant les termes employés par le Premier ministre Manuel Valls.
Nous saurons s’ils sont déboutés une seconde fois le 24 juin.
Contrôle au faciès: 13 plaignants devant la Cour d’appel de Paris: Treize plaignants qui s’estiment victimes d… http://t.co/oGpamEeFCl
— Paragon (@Paragon____) 26 Février 2015
Contrôle au faciès: 13 plaignants retournent devant la justice http://t.co/PjZ58L06TK pic.twitter.com/38FsiLlCFl
— 20 Minutes (@20Minutes) 25 Février 2015
Contrôle au faciès : l’Etat ne veut pas débattre au tribunal http://t.co/pTUdDyEOH9 via @Mediapart
— Edwy Plenel (@edwyplenel) 25 Février 2015
Les prisons sont surpeuplées,la #délinquance augmente…priorité nationale contre le”contrôle au faciès”!http://t.co/ULfKDZHqM8
— FredElNacional (@FredElNacional) 25 Février 2015