25/11/2014 – COLOMBES (NOVOpress)
A Colombes, dans les Hauts-de-Seine, la petite expo photos en souvenir des « jolies colonies de vacances » du mois d’août dernier à l’île de Groix est tombée à l’eau. En effet, en épluchant les clichés pris lors de ces séjours, le maire UMP Nicole Goueta et son équipe n’ont pas seulement découvert que les « monos » fumaient gentiment des joints en présence des enfants. Mais aussi qu’ils reconstituaient des décapitations d’otages façon EI sur certains gamins…
Elles sont dix-huit au total. Dix-huit photos sur lesquelles ces animateurs payés par les contribuables mimeraient des actes de torture et de barbarie. Sur l’une d’entre elles notamment, un otage agenouillé, une cagoule sur la tête et un journal dans les mains, apparaît entouré de trois « jeunes » dont l’un simule un égorgement et un autre lui colle un pistolet sur la tempe. Sur une autre, on apercevrait même un enfant au coin, assis par terre, au pied d’un animateur, le regard terrorisé…
Un tantinet choquée, Nicole Goueta a immédiatement suspendu de leurs fonctions les quatre agents concernés, dont les noms et prénoms n’ont « curieusement » pas été dévoilés à la presse [bien qu’ils soient majeurs.], et a également déposé plainte auprès du procureur de la République de Nanterre contre eux pour apologie d’acte de terrorisme, maltraitance sur personne vulnérable et usage de stupéfiants. Puis, témoignant samedi dans Le Parisien, le maire de Colombes ne cachait pas sa colère contre ces gens auxquels les habitants de Colombes confient leurs enfants. « C’est une attitude inadmissible, a-t-elle en effet déclaré. La seule existence de ces photos m’oblige à agir avec fermeté. Je veux savoir dans quelle mesure les enfants de Colombes ont pu assister à de telles scènes. Pour le reste et vu le contexte international, il reviendra aux services de police et à la justice de savoir si ces agents sont perméables aux thèses de l’islamisme radical. »
Les banlieues fascinées
C’est que la directrice adjointe du centre de loisirs dans lequel ces « jeunes » travaillent à l’année, une certaine Latifa, a beau expliquer que « ce ne sont pas des djihadistes » et que « les enfants les adorent », les intéressés, convoqués jeudi dernier par le directeur général du centre, ont tout bonnement refusé de s’expliquer. Et seul leur avocat parlait d’une « blague de mauvais goût »..
L’enquête dira évidemment ce qu’il en est. Mais ce qui sûr c’est que, comme lors des attentats du 11 septembre 2001 ou encore de l’affaire Merah, une proportion importante de nos banlieues abandonnées à l’immigration et à l’islamisme ne cache pas sa fascination pour les crimes de l’EI. Les exemples et témoignages abondent. Mais on se bornera à rappeler ce sondage réalisé en août dernier par ICM Research, indiquant que plus de 15 % des « Français » affirmaient avoir une « opinion positive » à l’égard de l’Etat islamique, et notamment les jeunes âgés de 18 à 24 ans (27 % d’opinion positive).
Franck Delétraz
En partenariat avec le quotidien Présent – Chaque jour, retrouvez sur Novopress la Une du quotidien Présent ainsi qu’un article sélectionné par la rédaction et mis gratuitement à votre disposition. Seul quotidien de réinformation, Présent est unique dans le paysage médiatique français. Contribuez à abattre le mur de la bien-pensance et du médiatiquement correct, lisez et faites lire Présent ! Abonnez-vous !