31/10/2014 – MARSEILLE – Au total, ce sont 34 douilles dont 22 de pistolet-mitrailleur kalachnikov qui ont été relevées par les techniciens de la police scientifique et technique ce jour là, à Marseille, C’était il y a quatorze mois sur une impressionnante scène de crime. « Y en a ras-le-bol, si les dealers se tuent entre eux pas de problème, mais enfin en plein centre-ville, il y a du monde quand même! », peste un voisin qui dit avoir été réveillé par « une pétarade », des cris, puis des pleurs. (…)
Dans le même quartier, un garçon de 18 ans avait été mortellement poignardé le 18 août Cours Jean Ballard, quelques jours après le meurtre d’un étudiant près de la gare Saint-Charles. Le lendemain, un jeune homme était criblé de balles dans le quartier touristique de l’Estaque, un énième règlement de comptes qui précipitait la venue du Premier ministre de l’époque Jean-Marc Ayrault, accompagné de cinq de ses ministres, réaffirmant la « détermination sans faille » du gouvernement pour « faire reculer la violence »…
Sources : Libération.fr / francebleu.fr
Une fois de plus, il est démontré que ce ne sont pas seulement les quartiers Nord qui sont exposés à la circulation des armes de guerre. Bref, inutile de se faire belle pour aller danser, depuis rien n a changé on ne peut plus circuler la nuit en France sans risquer une rafale de kalachnikov !
« Ce ne sont pas ceux qui font le mal qui sont dangereux mais ceux qui laissent faire. » (Albert Einstein)
J. Guelfucci, pour Novopress
Crédit photo : reuvenim via Flickr (cc)