Quartiers populaires ou zones de non droit ? Par Vincent Revel

18 octobre 2014 | France, Société

18/10/2014 – PARIS (NOVOpress) – De nombreuses associations, idéologiquement engagées, comme Droit au logement, se moquent éperdument des conséquences catastrophiques que leurs actions peuvent avoir sur le long terme. Elles exercent une pression constante sur le gouvernement en faveur des immigrés clandestins (dits “sans-papiers” en novlangue) et tentent par le biais des médias, qui soutiennent inconditionnellement leur cause, de mobiliser l’opinion publique en se plaçant sur le terrain de l’émotion, de l’égalité et de l’injustice.

Philippe de Villiers résume très bien cette attitude dangereuse de nos humanistes gauchistes : « favoriser l’immigration, c’est participer à une œuvre de désordre ; la main sur le cœur, bien sûr dans la posture compassionnelle de l’ouverture planétaire, on provoque les larmes de toutes les Margot du 20 heures ; mais, pendant ce temps là, on fait couler la haine entre les peuples, entre les êtres humains. »

Le Nouvel Observateur, qui aime la confusion des genres, est allé jusqu’à nommer « les résistants d’un nouveau type » les Français qui se permettent de violer la loi pour héberger des clandestins. Continuons sur cette voie d’autodestruction, les finances de l’État seront définitivement dans le rouge et la France avec sa merveilleuse politique de non-intégration ressemblera plus au Liban, à l’Irak, à la Syrie et au Kosovo qu’à la formidable et riche société multiculturelle que l’on nous promet. Être généreux et charitable est une chose et être responsable en est une autre.

L’incontournable Emmanuel Todd, dans son ouvrage Le destin des immigrés, soulignait que les acteurs principaux de l’assimilation « sont les immigrés et les milieux populaires ». Mais que faisons-nous lorsqu’une partie de plus en plus importante d’immigrés refusent en bloc les valeurs françaises ? Que faisons-nous lorsque, se sentant étrangère chez-elle, la classe populaire, issue des familles françaises autochtones, déserte en masse les cités ? Que faisons-nous lorsque ces quartiers dits populaires ressemblent depuis longues dates à des ghettos ? Comment peut fonctionner l’intégration avec un schéma pareil ?

Nos « bobos humanistes », qui vivent dans leurs quartiers chics et sécurisés, vous diront toujours que vous noircissez le tableau, que votre pensée est dangereusement proche de celle de Jean-Marie le Pen, que vos peurs ne sont que des ressentis, que votre discours ne reflète qu’une pensée fasciste. En attendant, chacun est libre de faire le constat de l’échec flagrant de notre politique d’intégration. Il n’y pas une seule grande ville en France, entre Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Marseille, Toulouse, Nice… où le problème ne se pose pas. Pas besoin d’être devin pour savoir que nous prenons de grands risques à ne pas vouloir régler sérieusement ce problème.

Vincent Revel

Crédit image : DR.

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