09/10/2014- HAMBOURG (NOVOpress)
Annoncée depuis longtemps déjà par tous les observateurs lucides et hautement redoutée par les chefs d’Etats européens, l’exportation du conflit syro-irakien dans une Europe submergée par l’immigration, en voie d’islamisation et minée par le communautarisme, a commencé cette semaine en Allemagne, où plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées lors de heurts très violents entre Kurdes et musulmans. Des affrontements qui, selon toute logique, pourraient bien se produire également dans notre pays prochainement, malgré le discours lénifiant tenu par les autorités françaises.
Bombe à retardement
Entre ses 2,5 millions de musulmans, pour la plupart d’origine turque, son million de Kurdes, ses 3.000 mosquées, ses quelque 400 djihadistes, sa « police de la charia » arpentant les rues de Wuppertal ou encore son imam de Berlin appelant publiquement à « exterminer les Juifs sionistes jusqu’au dernier », l’Allemagne, véritable bombe à retardement, ne pouvait bien sûr échapper à cette contamination, dont nous avions eu un avant-goût lors des violentes manifestations pro-palestiniennes du mois de juillet.
Aussi personne ne s’étonnera que, dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements aient eu lieu à Hambourg ou encore à Celle. Dans la grande ville portuaire du nord, qui compte des quartiers entièrement islamisés mais où vivent aussi quelque 35.000 Kurdes, les heurts se sont produits après une manifestation organisée contre les massacres perpétrés par l’EI dans la ville syrienne de Kobané et ont opposé plusieurs centaines de manifestants kurdes et de militants islamistes, armés de bâtons, d’armes blanches de toutes sortes et même, selon un témoin, d’une « broche de kebab » ! Des affrontements qui ont fait près d’une quinzaine de blessés, dont quatre grièvement, et causé d’énormes dégâts matériels.
A Celle, au nord-est de Hanovre, ce sont des prédicateurs musulmans qui ont carrément appelé, via les réseaux sociaux, leurs coreligionnaires à descendre dans la rue pour en découdre avec les membres de la communauté yazidi, très présente dans cette région, et s’en prendre par la même occasion à la police locale. Des heurts qui ont fait une dizaine de blessés, dont quatre au sein des forces de l’ordre.
Demain en France
Là-bas, comme en France, des responsables musulmans avaient bien appelé au calme et dénoncé les crimes de l’EI. Notamment Aiman Mazyek, le président du Conseil central des musulmans (CCM), l’une des principales associations musulmanes en Allemagne. Dans un entretien accordé au Spiegel, il avait en effet expliqué que « nous devons tout faire pour qu’une guerre par procuration ne se déploie pas dans nos rues, car c’est exactement dans l’intérêt des radicaux ». Mais cela n’a pas empêché ses coreligionnaires de descendre dans la rue. Parce que, comme le CFCM en France, le CCM allemand ne représente que lui-même. Et il y a tout lieu de craindre que notre pays, avec ses banlieues ethniques et ses quatre millions de musulmans, pour la plupart réceptifs aux messages islamistes, assiste prochainement aux mêmes scènes de guérilla urbaine.
Franck Delétraz
En partenariat avec le quotidien Présent – Chaque jour, retrouvez sur Novopress la Une du quotidien Présent ainsi qu’un article sélectionné par la rédaction et mis gratuitement à votre disposition. Seul quotidien de réinformation, Présent est unique dans le paysage médiatique français. Contribuez à abattre le mur de la bien-pensance et du médiatiquement correct, lisez et faites lire Présent ! Abonnez-vous !