PMA : deux lesbiennes américaines se plaignent d’avoir eu un enfant métisse

8 octobre 2014 | Actualité internationale, Société

08/10/2014 – CHICAGO (via Le Figaro)
Deux lesbiennes de New York tenaient absolument à avoir un enfant. Suite à une erreur de la clinique, celui-ci est né métisse…

La banque de sperme de la banlieue de Chicago aurait ainsi fourni l’échantillon d’un homme noir à la place de celui d’un homme blanc comme acté auparavant avec l’établissement, rapporte le Chicago Tribune. Selon le quotidien, l’erreur viendrait d’une mauvaise lecture du numéro du donneur. Les employés de la clinique travaillent avec des documents manuscrits plutôt qu’électroniques.

Les deux lesbiennes demandent une compensation de 50.000 dollars, malgré la lettre d’excuses et le remboursement promis par la banque de sperme.

« Élever une fille métisse a été stressant (…) et Jennifer Cramblett ne connaissait pas d’Afro-Américain jusqu’à son arrivée à l’université », détaille la plainte que s’est procuré le Chicago Tribune.

Sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, certains internautes américains se sont empressés de dénoncer la réaction des deux femmes. « Laissez-moi comprendre. Cette ville conservatrice accepte un couple de lesbiennes mais pas un enfant métisse », s’étonne un commentateur d’un article du Huffington Post américain. « Je suis désolé mais certains ne méritent pas d’avoir des enfants. (…) J’encouragerais n’importe qui à poursuivre en justice une clinique pour négligence (…) mais, et étant gay moi-même, c’est tellement décourageant de savoir qu’un couple de lesbiennes, mette en avant de tels arguments. » « La prochaine fois, commandez votre enfant sur Amazon, ils ont une bonne politique de remboursement », ironise un autre.

Pour lire le texte en entier

Novopress est sur Telegram !

Newsletter

* champ obligatoire
« Novo » signifie, en latin, « renouveler » ou encore « refaire ». Novopress se donne comme objectif de refaire l’information face à l’« idéologie unique ». Mais ce travail de réinformation ne peut pas se faire seul. La complémentarité entre les différentes plateformes existantes doit permettre de développer un véritable écosystème réinformationnel.