03/10/2014 – PARIS (NOVOpress)
Cette semaine, le gouvernement socialiste a dévoilé ses réelles intentions. Jusqu’à présent, seuls les observateurs attentifs de la vie politique avaient compris ce que signifiait la gauche “Terra Nova”, désormais tous les Français peuvent prendre la mesure de ce que cette idéologie implique.
La pièce s’est jouée en deux temps. En premier lieu, le gouvernement a annoncé, ce lundi, une batterie de mesures, sensées combler le trou dans le budget de la Sécurité sociale qui est de 11,7 milliards d’euros pour l’année 2014. Ce déficit devait initialement passer sous les 10 milliards d’euros. Marisol Touraine n’a pas tenu les objectifs fixés, comme l’on pouvait sans douter.
Pour sauver la Sécurité sociale, la ministre de la Santé a trouvé la solution : s’en prendre aux familles !
Il est normal de chercher à réduire les trous dans le budget de la Sécurité sociale, mais certaines mesures interrogent, surtout quand elles visent les familles. La France a un atout par rapport aux autres pays européens, et particulièrement l’Allemagne. Cet atout est notre natalité, et il est le résultat d’une politique volontariste, notamment d’aides aux parents. Pour sauver la Sécurité sociale, la ministre de la Santé a trouvé la solution : s’en prendre aux familles !
Quelques économies de bout de ficelle comme la diminution de la prime de naissance à partir du deuxième enfant, ou la réduction du congé parental (pourtant récemment réformé), ne changeront rien au déficit et auront par ailleurs des conséquences très néfastes, tant sur la natalité que sur le pouvoir d’achat et la confiance des ménages ! Bref, ces réformettes anti-sociales envoient un très mauvais message aux Français et montrent que le gouvernement ne cherche pas à appuyer une politique nataliste.
A ce niveau-là, il s’agit de haute trahison. Il est temps que les nôtres passent avant les autres !
Le deuxième acte de ce drame contemporain fait écho aux éléments exposés ci-dessus ; car, non content de ne pas encourager les Français à avoir des enfants, le gouvernement vient de lancer un signe fort démontrant qu’il n’entend pas du tout lutter contre le fléau de l’immigration de peuplement. En effet, il a été décidé d’augmenter les crédit alloués à l’Aide médicale d’Etat (AME) – laquelle permet aux immigrés clandestins d’accéder à la gratuité de l’intégralité des soins médicaux – de 73 millions d’euros pour l’année 2015, comme l’a révélé Nicolas Bay, secretaire général adjoint du Front national et député français au Parlement européen, dans un communiqué en date du 1er octobre. Qu’on m’explique pourquoi l’on économise sur les aides aux familles françaises mais pas sur celles aux étrangers en situation irrégulières …
Une nation bien gérée estimerait que l’immigration est devenue une nouvelle forme d’invasion, qu’elle est intolérable et ferait tout pour supprimer au plus vite les pompes aspirantes comme l’AME. Tout est fait à l’envers, plutôt que d’endiguer un phénomène coûteux à plusieurs niveaux, le gouvernement envoie un signal fort aux candidats à l’émigration venus d’Afrique tout en tapant sur les familles. A ce niveau-là, il s’agit de haute trahison. Il est temps que les nôtres passent avant les autres !
Gabriel Robin
Photo Une : « En famille », peinture à l’huile de Jean de Francqueville, via Wikipédia (cc).