02/10/2014- HOT SPRINGS (NOVOpress)
Après l’horrible décapitation et tentative de meurtre d’un musulman sur deux de ses collègues de travail il y a une semaine aux Etats-Unis, un club de tir de Hot Springs en Arkansas a décidé d’interdire l’accès de son terrain d’entrainement aux musulmans. Cette action, motivée par une démarche de prévention des risques terroristes, va certainement entraîner de nombreux recours juridiques mais la propriétaire du club, Jan Morgan (photo), a clairement expliqué sa démarche en 10 points sur son site web.
Pourtant Jan Morgan est une fervente avocate du second amendement de la constitution des Etats-Unis qui autorise l’acquisition et le transport d’armes à feu. Et bien entendu elle est aussi un instructeur de tir habilitée. A ce jour, Jan Morgan aurait reçu le soutien d’autres clubs des 50 Etats d’Amérique.
Un de ses arguments est de déclarer que les récentes attaques terroristes sur le sol américain, comme le massacre de Fort Hood et l’attentat du marathon de Boston étaient le fait de musulmans installés sur le territoire des Etats-Unis.
Un autre fait a aussi poussé Jan Morgan à prendre cette décision : il y a quelques jours deux musulmans parlant un anglais hésitant sont venus à son club pour louer des semi automatiques et des munitions. L’un deux n’avait aucun document prouvant justifiant de son autorisation de séjour et l’autre seulement un permis de conduire Californien (NDLR : les cartes d’identité ne sont pas obligatoires aux USA). Aucun des deux ne savait se servir d’une arme. Elle les a laissé s’entraîner sur des pas de tir déserts en se tenant derrière eux avec un Glock 19 à sa hanche.
Jan Morgan a surtout réalisé que les magasins d’armes et clubs de tir avaient une obligation légale et morale de tout faire pour assurer la sécurité de leurs concitoyens au sens large. C’est d’ailleurs à ce titre que ces établissements peuvent refuser de servir toute personne sous l’emprise d’alcool ou substances chimiques ou qui présente des signes d’instabilité mentale et Jan estime que le gouvernement fédéral ne pourra qu’approuver sa prudence.
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