10/09/2014 – DETROIT (NOVOpress) – La découverte du corps d’un jeune artiste Français de 23 ans, Bilal Berreni alias Zoo Project, huit mois après sa mort dans un squat de Detroit avait causé une grande émotion dans le monde de la culture branchée et avait été reprise par de nombreux journaux comme Le Monde, HuffPost, Libération, Les Inrocks… Il y aura certainement beaucoup moins de réactions sur l’arrestation de ses assassins, quatre jeunes noirs de 14 à 20 ans, qui ont abattu leur victime d’une balle dans la tête à bout portant.
Aucune motivation, autre que raciale, n’a pu être fournie lors de la mise en examen des assassins, Bilal Berrebi n’avait aucune possession de valeur sur lui autre que ses pinceaux. « Cela me rend malade que ce jeune artiste talentueux qui a parcouru la terre pour sa passion soit assassiné ici, cela renforce trop les stéréotypes qui gangrène déjà cette ville » a déclaré Kym Worthy, la procureure en charge de l’affaire.
Les quatre suspects sont inculpés d’homicide volontaire, y compris le plus jeune d’entre eux puisque l’âge « justiciable » aux États-Unis est de 14 ans.
Bilal Berrebi était allé en Tunisie et Libye pour peindre les images du Printemps Arabe et il était venu à Détroit pour capturer ces paysages de bouleversements urbains. « Ce qui l’intéressait c’était d’imaginer ce qui pouvait sortir du chaos », a déclaré son père au magazine Detroit Free Press lors d’une interview en Mars. « Pour lui c’était un symbole de la décomposition du capitalisme. Il était sans concession, il voulait exprimer ce qu’il ressentait et sa vision était pure. »
Sources : Daily Mail / USA Today