24/08/2014 – PARIS (Novopress)
« La France orange mécanique » de Laurent Obertone : un tissu d’âneries dixit un certain soi disant « politologue »… Ci-après, deux extraits de faits divers, publiés récemment dans un journal local, qui se sont déroulés dans une petite ville de province, dans l’Aisne en Picardie. Rien à voir avec Paris et ses banlieues, Marseille et tant d’autres grandes villes de France…
Des faits divers qui bizarrement auraient tendance à confirmer « La France orange mécanique ».
Nota : Quelques mois de prison, surtout avec sursis, cela fait toujours moins que la condamnation à 9 mois fermes d’Anne-Sophie Leclère, qui a eu l’outrecuidance de se moquer de notre ministre de l’« Injustice »…
Extrait de l’Aisne nouvelle du 04/06/14 :
Deux hommes ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir frappé des policiers le 28 avril dernier dans le quartier de Vermand, à Saint-Quentin dans l’Aisne.
D’avantage qu’une arrestation mouvementée, le procureur n’hésite pas à parler d’un « guet-apens ».
À la barre, Sophian Hamana et Sada Ba, deux garçons de 23 et 27 ans, ayant pour point commun de ne pas avoir un très grand respect pour la maréchaussée en général. « Ces personnes-là, toute ma vie je les ai sur le dos. Je ne les estime pas trop. Ils ont enfermé toute ma famille », précise le plus jeune…
Le soir des échauffourées, c’est pourtant son comparse qui s’est montré le plus entreprenant envers les forces de l’ordre. Ces derniers intervenaient initialement pour une bagarre au couteau. Sur place, aucune rixe mais une bande de jeunes stationnés en bas d’un immeuble pour picoler tranquillement. « Ils viennent pour une histoire de couteau soi-disant, on ne faisait pas de bruit, on chuchotait », assure Sada Ba qui ne cache pas avoir déclenché les hostilités… Il envoie un coup de coude à un policier avant de prendre la fuite. Il est rattrapé un peu plus loin mais la patrouille est encerclée par l’attroupement… Profitant de la confusion, Sophian Hamana donne alors une violente droite à un fonctionnaire. Le gardien de la paix est KO. Ce coup de poing lui vaudra une amnésie partielle… « Ce jour-là, ils avaient décidé de se faire des policiers », pense pour sa part Me Anne-Sophie Baert, l’avocate des fonctionnaires. La défense est moins affirmative estimant même que les policiers, sentant la tension monter, auraient dû laisser passer l’orage…
Le syndicat Alliance s’est dit satisfait de la condamnation de Sanda Ba à un an de prison dont six mois avec sursis et Sophian Haman a un an de prison dont huit mois avec sursis.
Extrait de l’Aisne nouvelle du 18/08/14 :
D’un côté, Raphaël Quillou, 38 ans, déjà connu de la justice. De l’autre, Cesare De Castro, 41 ans, et Labkir El Karkoub, 38 ans. Eux-non plus ne sont pas des enfants de chœur. Entre les deux clans, difficile de savoir qui a menti.
Les juges n’ont pas tranché en condamnant les trois hommes. De Castro a écopé d’un an de prison, dont six mois avec sursis. El Karkoub d’un an de prison, dont neuf avec sursis, et Quillou de huit mois, dont quatre avec sursis.
Ce dernier a été le plus salement amoché lors de cette bagarre en pleine rue, qui s’est déroulée le 30 mai dernier rue de la 3e-DIM. « Les médecins ont dit que je ne pourrai plus me resservir de mon pouce », indique-t-il, assurant ne pas vraiment comprendre l’origine de l’altercation.
« On avait un litige ancien par rapport à mon appart qui avait été cambriolé et vandalisé », explique-t-il.
Il dit avoir été agressé après avoir demandé des comptes, mais les deux autres ont une tout autre version. « Il était venu dans l’intention de tuer quelqu’un. Je ne regrette pas ce que j’ai fait. Je n’ai fait que me défendre », s’est emporté Labkir El Karkoub.
Ce dernier reconnaît s’être emparé d’une chaise qui traînait dans la rue et avoir frappé Quillou. « Il avait un couteau. Il m’a fait une entaille sur le côté. Il était dans la rue pour se venger et faire du dégât. Il voulait casser des gueules tout simplement… »