26/06/2014 -TOKYO (NOVOPress via le Bulletin de réinformation)
l y a quelques semaines l’un des derniers trublions du monde journalistique, et pourfendeur du politiquement correct faisait encore parler de lui Lors d’un de ses billets, Eric Zemmour, avait souligné l’incidence de la diversité ethnique en terme de violence et de montée du communautarisme. Il avait affirmé : « Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l’immigration de masse et protégées par des barrières naturelles, échappent à la violence de la rue ».
Et ce n’est pas le dernier article de nos confrères des Echos qui va aller contre. On y apprend que le Premier ministre japonais Shinzo Abe (photo) renonce à favoriser l’immigration, alors que la démographie du pays est en chute libre, depuis la fin des années 2000.
Malgré les appels vers plus d’ouverture par certains économistes, le Premier ministre a préféré suivre l’avis de l’opinion publique qui reste globalement convaincue que l’harmonie du pays repose sur l’homogénéité. Pour mémoire, seulement 1,6 % des 127 millions d’habitants du Japon sont étrangers.
La situation est préoccupante car, selon les études, au rythme actuel, l’Archipel aura perdu un tiers de sa population d’ici à 2060, pour ne plus compter que 87 millions d’habitants.
Comme pour la Russie ou l’Allemagne, le Japon va bientôt compter plus de retraités que de travailleurs ?
Effectivement, la part des jeunes s’amenuise et les travailleurs viennent à manquer : les retraités représenteront, en 2060, 40 % de la population. Face à ce problème crucial pour l’avenir de son pays, Shinzo Abe a expliqué publiquement qu’il y a beaucoup de « frictions et de mécontentement » dans les pays ayant accepté des immigrés ; et c’est pour cette raison qu’il refusait une ouverture large des frontières et se contentait de programmes limités délivrant des visas de travail très courts.
Pour relancer son pays, il y a bien sûr une autre solution plus réjouissante, c’est d’augmenter le taux de natalité…
Un taux qui au Japon est actuellement de 1,4 enfant par femme… Or sur ce sujet, la France est plutôt en pointe et pourrait servir d’exemple.
De là, à penser que la France puisse retrouver deux piliers de puissance avec la natalité et l’homogénéisation de sa société, il n’y a qu’un pas que certains ont déjà franchi.
Crédit photo : TTTNIS via Wikipédia (cc).