10/06/2014 – ÉTRETAT (NOVOpress) – D’après des découvertes archéologiques, l’occupation humaine d’Étretat remonterait à l’Antiquité. Cependant, on ignore tout des détails de la vie et du rôle tenu historiquement par le village, et même son nom ancien. L’activité a toujours dû être liée à la pêche, avant le développement du village en tant que station balnéaire au XIXème siècle et la malheureuse disparition des pêcheurs à la fin du XXème siècle.
Une vieille légende attribue la fondation du village à des Vikings, qui surgissant de leur esnèque (drakkar), auraient tenté d’abuser d’une Dame Olive, une sainte femme fort riche, qui avait coutume de se baigner ou de laver son linge dans la fontaine au pied d’un rocher. Le nom de « Fontaine Olive » a subsisté pour désigner sur la plage, une source devenue sous-marine par le recul du littoral et matérialisée par une enceinte carrée d’époque antique.
Une rivière souterraine, puis l’érosion marine ont formé une arche naturelle et une aiguille haute de 55 mètres, morceau relique de la falaise. Le romancier Maurice Leblanc (auteur des romans populaires autour du gentleman cambrioleur Arsène Lupin) la décrit en ces termes : « Roc énorme, haut de plus de quatre-vingts mètres, obélisque colossal, d’aplomb sur sa base de granit » dans L’Aiguille creuse (1909). Guy de Maupassant, quant-à-lui, compare cette porte d’Aval à un éléphant plongeant sa trompe dans l’eau.
À son époque déjà, le site attirait de nombreux touristes parmi lesquels des « lupinophiles », admirateurs d’Arsène Lupin : des étudiants américains venus chercher la clé de la grotte, où le Lupain avait retrouvé le trésor des rois de France.
Source : Wikipédia
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