Centenaire 1914 : Portraits – Maurice Guillaux

9 juin 2014 | Culture

09/06/2014 – PARIS (NOVOpress) – Maurice Guillaux avait l’étoffe des plus grands. A peine breveté à l’école Caudron, au Crotoy, il s’est engouffré dans le métier d’aviateur. Pour une des ses premières sorties, il relie Paris à Londres avec un passager, en 1913. Il court les meetings puis les compétitions. Pour Clément-Bayard il remporte la cinquième prime de la coupe Pommery, en avril 1913, avec un vol de Biarritz à Kollum, aux Pays-Bas. Son duel avec Brindejonc des Moulinais, en juin de la même année, tourne à son avantage. Sauf que le point d’arrivée donné par Guillaux n’était pas le bon. Profitant (volontairement ou non) d’une homonymie, Guillaux s’est vu rajouter quelques kilomètres. Quelques kilomètres qui changent tout. L’affaire n’est pas allée en justice.

Mais Maurice Guillaux a été interdit de compétition par la Ligue nationale aérienne pour dix ans. Mauvaise pioche pour les Tourangeaux qui comptaient sur lui pour promouvoir la création d’un aérodrome permanent au Menneton. Restait les meetings. Il a bouclé la boucle le premier sur Paris. Même à 1.000 m d’altitude, l’air de la France lui était devenu irrespirable. Il a choisi de s’éloigner, s’embarquant avec avion et mécanicien pour l’Australie. Comme un forçat. Il y a couru les meetings et accompli la première liaison postale.

Au son du tocsin, lui qui n’était pas mobilisable, a rejoint la France. Il a formé des aviateurs australiens. Il est mort pendant la guerre en essayant un Morane-Saulnier »

Source : aeroplanedetouraine.fr

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