Michèle Alliot-Marie (UMP) : « Je vais perdre de l’argent en allant au Parlement européen » !

1 mai 2014 | France, Politique

01/05/2014 – BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux)
Invitée d’I>Télé mardi soir, Michèle Alliot-Marie (photo), tête de liste UMP de la circonscription du Grand Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon) aux prochaines élections européennes a indiqué qu’elle « allait perdre de l’argent en allant au parlement européen ».

« Ce que je fais aujourd’hui me rapporte beaucoup plus d’argent. Je vais perdre de l’argent en allant au Parlement européen » a déclaré Michèle Alliot-Marie, sachant que chaque député européen touche 6.200 euros net + 4.299 euros mensuels (à la condition d’assister au moins à la moitié des séances plénières).

L’ancien ministre de la défense, qui avait démissionné suite à la polémique sur sa proximité avec le régime tunisien, enchaine les démêlés avec la justice. Le mois dernier, des perquisitions ont eu lieu au domicile neuilléen de l’ex-maire de St-Jean-de-Luz, dans le cadre d’une affaire pour « abus de confiance ».

Les élections européennes qui se dérouleront le dimanche 25 mai verront s’opposer de nombreuses têtes d’affiches dans la région du Grand Sud-Ouest : Michèle Alliot-Marie (UMP), Louis Aliot (Front national), Robert Rochefort (Modem), José Bové (Europe-Ecologie), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Philippe Poutou (NPA) et Virgine Rozière (Parti socialiste).

A noter la présence de trois listes supplémentaires sur la droite de l’échiquier politique : Jean-Claude Martinez (ancien député du Front national) se présente dans le cadre d’une alliance avec Christine Boutin, Pascal Lesellier représentera Debout la République et l’écrivain Renaud Camus (connu pour sa théorie du « grand remplacement ») devrait être également partant.

Crédit photo : DR.

Novopress est sur Telegram !

Newsletter

* champ obligatoire
« Novo » signifie, en latin, « renouveler » ou encore « refaire ». Novopress se donne comme objectif de refaire l’information face à l’« idéologie unique ». Mais ce travail de réinformation ne peut pas se faire seul. La complémentarité entre les différentes plateformes existantes doit permettre de développer un véritable écosystème réinformationnel.