27/04/2014 – PARIS (Bulletin de réinfo) – Sur le site Media-Presse.info, le docteur Jean‑Pierre Dickès, par ailleurs patron d’émission à Radio Courtoisie, se livre à un certain nombre de réflexions sur l’affaire Aquilino Morelle. Ce dernier était conseiller technique en charge du médicament dans le cadre de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Assurément un poste clé pour qui veut jouer les « lobbyistes » au service des laboratoires pharmaceutiques. Cette situation n’est évidemment pas nouvelle. Que l’on se rappelle la position très ambiguë de Roseline Bachelot lors de l’épisode de la grippe H1N1 en 2009, une Roseline Bachelot qui avait été déléguée médicale au sein d’ICI Pharma de 69 à 76, et chargée des relations publiques chez Soguipharm de 84 à 89…
Rien à voir avec les 12 500 € officiellement reprochés à Aquilino Morelle… « Morelle a‑t‑il usé de son influence pour faire admettre l’autorisation de mise sur le marché ou la fixation du prix de médicaments dans le cadre de l’IGAS ? » s’interroge le docteur Dickès. Et le médecin de conclure : « La Haute autorité pour la transparence de la vie publique vient de diligenter « une étude plus approfondie des déclarations d’intérêts et de patrimoine » de l’ex‑conseiller personnel de François Hollande. En filtrant le moucheron, elle cherche, et peut bien trouver, un dromadaire. C’est de cela que Hollande a une peur terrible ».
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