25/04/2014 – PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
Un député centriste de l’UDI et un député du Parti radical de gauche ont élaboré un nouveau rapport relatif à l’évaluation de la politique d’accueil des demandeurs d’asiles et dont les chiffres confirment la tendance à la hausse de l’immigration en France.
Quel est le contenu de ce rapport ?
Le rapport montre clairement que la France accueille de plus en plus de réfugiés, comptabilisés comme des « personnes protégées » selon le ministère de l’Intérieur et l’office français de protection des réfugiés et des apatrides. En 2013, près de 186 000 personnes bénéficieraient de statuts en France, soit 10 000 de plus qu’en 2012, un seuil jamais atteint depuis les années 1950. Ces réfugiés proviennent essentiellement d’Asie, d’Afrique puis d’Europe. Par ailleurs, le coût de l’allocation temporaire d’assistance a atteint 180 millions d’euros en 2013, et celui de l’hébergement d’urgence, plus de 120 millions. Dans les deux cas, le montant du budget exécuté était largement supérieur à celui inscrit dans la loi de finances initiale. Enfin, la répartition régionale des demandes d’asiles présente de grands écarts, mais l’Ile-de-France concentre une part importante de ces demandes.
Quelles propositions sont formulées ?
Ce rapport propose avant tout du bricolage et ne cherche évidemment pas à créer les conditions d’une inversion des flux en matière de demandeurs d’asile. Face à l’augmentation des demandes et du nombre de réfugiés, les députés ne proposent pas de limiter l’accueil, mais d’accélérer les procédures et d’accroître les capacités d’hébergement. De plus, il est proposé de supprimer l’obligation de domiciliation préalable. Enfin, il est aussi question d’améliorer la répartition de ces demandeurs d’asile sur le territoire national.
Quelles conclusions peuvent en être tirées ?
Il apparaît donc que la France accueille une masse importante de réfugiés et d’apatrides, obéissant à ce titre aux exigences européennes auxquelles les deux députés auteurs du rapport réaffirment leur fidélité. De plus, l’Etat français ne semble pas s’attacher à maitriser ces flux, prévus à la hausse par ce rapport pour les prochaines années.
Crédit photo : Mbzt via Wikipédia (cc).