Drapeau de l’armée ukrainienne via Wikipédia (cc).
19/04/2014 – KIEV (NOVOpress via le Kiosque courtois)
Cette semaine, la tension en Ukraine est remontée d’un cran. De nombreuses villes de l’est du pays sont en partie aux mains de la population russophone hostile au nouveau pouvoir. Kiev a donc décidé d’une opération militaire dite « anti-terroriste » pour reprendre en main l’est de l’Ukraine. Et ce dans un contexte à hauts risques, puisque 40.000 soldats russes campent aux frontières à l’est du pays.
Des appels à l’apaisement sont venus notamment de l’Union européenne, laissant les Américains et les Russes seuls. Ils se rejettent mutuellement le tort d’avoir déstabilisé l’Ukraine. Les Américains prétendent que les Russes menacent le pays, les Russes que la CIA, dont le patron est venu à Kiev la semaine dernière, a fomenté la révolution.
Mais cette offensive militaire est un échec. Dans plusieurs villes, les blindés ukrainiens ont été arrêtés par la population civile. Dans plusieurs cas, les militaires ont même été désarmés par les milices autonomistes, qui ont même récupéré des véhicules blindés.
Cet échec des nouvelles autorités de Kiev, dont la légitimité n’est pas reconnue dans l’est du pays, met la Russie en position de force dans les relations diplomatiques. Le plan de Vladimir Poutine pour fédéraliser l’Ukraine pourrait ainsi s’imposer faute d’autres solutions, politique ou militaire.