14/04/2014 – PARIS (NOVOpress)
Début avril, le Bloc Identitaire lançait une campagne afin de déchoir de notre nationalité les centaines de musulmans djihadistes partis faire la guerre en Syrie. En effet, plus de 700 de ces “Français”, ayant parfois conservé la nationalité de leur pays d’origine, ont montré par leur engagement que pour eux il n’existait qu’une patrie, l’oumma, la communauté mondiale musulmane.
La déchéance de nationalité est possible de par la loi française. Le cas des djihadistes correspond parfaitement à ce cadre juridique.
L’initiative lancée par le Bloc Identitaire est d’ores et déjà relayée à l’Assemblée nationale par le député Jacques Bompard qui vient de s’emparer de la proposition des identitaires en posant une question écrite au gouvernement (ci-dessous, en exclusivité pour Novopress).
Une fois encore, fidèle à son rôle d’aiguillon idéologique, l’action du Bloc Identitaire a permis de mettre en branle un mouvement qui traverse l’ensemble des droites.
Ministère interrogé : INT – Ministère de l’intérieur
Question n° 15-00383
M. Jacques Bompard alerte M. le ministre de l’intérieur sur les menaces inquiétantes du retour des djihadistes français de Syrie. M. Manuel Valls en janvier 2014, alors ministre de l’Intérieur, estimait que 700 Français se seraient enrôlés dans les troupes rebelles en Syrie. La menace est réelle que ces terroristes perpètrent à leur retour des attentats sur le sol français. Les articles 25 et 25-1 du Code Civil permettent la déchéance de nationalité d’une personne s’étant livré « à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France », s’étant « produits antérieurement à l’acquisition de la nationalité française ou dans le délai de dix ans à compter de la date de cette acquisition ». M. Jacques Bompard demande à M. Le ministre de l’Intérieur de déchoir de la nationalité française tous les combattants français partis accomplir la « guerre sainte » en Syrie, remplissant les conditions prévues aux articles susvisés, au nom de la protection de l’ordre public.