11/03/2014 – LU SUR LA NEF – (…) extrait – Les catholiques peuvent-ils être une force capable d’influencer la politique ? La sociologie électorale conduit à une certaine circonspection. Au premier tour de la présidentielle 2012, les cathos pratiquants (ceux qui vont au moins une fois par mois à la messe) ont voté à 47 % pour Nicolas Sarkozy (contre 27 % au niveau national), à 17 % pour François Bayrou (contre 9 %) et 15 % pour Marine Le Pen (contre 18 %). Ils votent donc très nettement plus à droite que la moyenne nationale, leur centre de gravité se situant au sein de la droite modérée. Au second tour, 79 % d’entre eux, l’équivalent de ce qui s’était porté au premier tour sur le centre et les droites, ont donné leur soutien au président sortant. Ils étaient 9 % de plus qu’en 2007. Cette progression peut s’expliquer par les positions en matière de mœurs (mariage homosexuel) et de bioéthique (euthanasie) du candidat PS heurtant de front leurs convictions. (…)