09/03/2014 – PARIS (NOVOpress) – A l’occasion de la Journée de la femme Julie Gayet nous revient – depuis l’affaire du scooter de Hollande – dans un court métrage contre les mariages forcés. Une fillette est mariée par ses parents à un homme ayant l’âge d’être son grand-père. On va jusqu’à la nuit de noces !
Notre confrère 20 minutes nous rappelle que “en France, 70.000 jeunes filles sont potentiellement menacées. Très majoritairement des Françaises d’origine étrangère ou des étrangères résidant en France” Et il nous indique “La réalisatrice a toutefois choisi de placer l’histoire de la jeune fille dans un milieu aisé parisien pour favoriser «l’identification et l’empathie» des spectateurs.”
Comme par hasard, c’est également une famille d’Européens et le clip nous suggère qu’elle est chrétienne (voir par exemple le grand portrait du Christ dans l’appartement de la famille, à 0min36).
Le choix de la famille est tellement grotesque que ça en deviendrait risible si le sujet était moins grave, et question identification des spectateurs c’est raté.
Mais placer la scène dans son milieu naturel de la “diversité” c’était la XVIIème* Chambre direct. Tandis que famille d’Européens, et en plus chrétienne, là la réalisatrice était tranquille, tout est autorisé.
* XVIIème chambre correctionnelle de la cour de Justice de Paris spécialisée dans les affaires de presse.