11/02/2014 – MILAN (NOVOpress)
« Elle avait pris une liberté excessive ». C’est ainsi que s’est justifié devant le tribunal de Milan un immigré musulman d’origine marocaine, accusé d’avoir battu et violé sa femme pour la « punir ». Les violences avaient lieu régulièrement, au moins une fois par semaine.
Le Marocain, séduit à l’idée que sa femme allait ramener un salaire à la maison, avait accepté qu’elle prenne un emploi dans un bar de Milan. Mais à une condition : qu’elle se contente de faire la vaisselle à la cuisine, sans contact avec les Italiens. Las, la femme s’était mise à faire le service au bar et, horreur, acceptait de verser un verre de vin aux consommateurs qui en faisaient la demande.
Devant le tribunal, le mari s’est donc montré sûr de son bon droit. « C’est une honte pour la famille, ma femme a outrepassé la liberté que je lui avais accordée. » Les juges ont-ils été sensibles à ces arguments ? Le mari violent et violeur s’en tire avec un an de prison avec sursis et une amende de 7.500 euros.
Crédit photo : pikimola, via Flickr, (cc).