18/11/2013 – 16h00
PARIS (Bulletin de réinformation / NOVOpress) – François Hollande se trouve en Israël pour trois jours. Il en a profité pour s’incliner devant la tombe de Theodor Herzl, inspirateur historique du sionisme, mais aussi devant les tombes des victimes juives de Mohammed Merah. Il a encore visité Yad Vashem, le mémorial du génocide juif des années quarante. Pour afficher une neutralité de plus en plus mise en doute, François Hollande ira aussi se recueillir sur la tombe de Yasser Arafat.
Ce voyage aurait également une portée économique : Hollande emmène avec lui différents patrons qui espèrent conquérir le marché israélien, pour concurrencer l’Allemagne et l’Italie. L’administration Hollande affirme que « les relations commerciales entre nos deux pays sont indignes de la qualité de la relation politique ». Il est à rappeler que les diplomaties Sarkozy puis Hollande ont fait perdre un marché gigantesque à Peugeot, le marché iranien, ce qui s’est traduit de façon désastreuse dans l’économie française…
Par un paradoxe savoureux, le président Hollande se retrouve plus populaire en Israël que dans son propre pays. François Hollande est, de l’aveu même de Netanyahu, le meilleur allié de l’État juif dans les négociations sur le nucléaire iranien. Le gouvernement socialiste est ainsi le plus atlantiste et le plus sioniste que la France ait connu depuis longtemps. Ce voyage en corrobore la démonstration, Hollande ayant déclaré en hébreu « Je suis l’ami d’Israël et je le resterai toujours ».
Parle‑t‑il en son nom propre ou en tant que président des Français ?
Crédit photo : François Hollande via Flickr (cc)