31/10/2013 – 12h00
(Bulletin de réinformation) – Hier matin, François Hollande a accueilli les quatre otages français libérés la veille à l’aéroport de Villacoublay. Ces salariés d’Areva avaient été enlevés en 2010 au Niger.
Outre la satisfaction de retrouver ces citoyens français en vie, les conditions de leur libération suscitent déjà de nombreuses interrogations. D’après les révélations du journal Le Monde, il y a bien eu une contrepartie financière, de plus vingt millions d’euros. Cet argent serait issu de fonds secrets alloués aux services de renseignement. Ces informations ont été immédiatement démenties par le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian.
À mots couverts, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius laisse entendre que de l’argent privé aurait pu être versé
Les regards convergent vers Areva. La fille de Serge Lazarevic, enlevé au Mali en 2011 par AQMI et toujours détenu à ce jour, a, quant à elle, publiquement mis en question le rôle du groupe nucléaire français. Elle a ajouté qu’elle souhaitait la libération de son père sans contrepartie financière, qui « alimente le terrorisme ».
D’autres contreparties auraient elles pu être accordées ? Une absence de poursuites aurait également été assurée aux ravisseurs, selon des membres d’AQMI. Une contrepartie qui relève de la puissance publique. Si elle était avérée, elle impliquerait tant le Niger que la France.